111 jeunes filles sont déclarées disparues après l’attaque de BokoHaram contre une école de filles au Nigéria le lundi 19 février 2018. Mercredi 21 février, le ministre de la Police de l’État de Yobe annonce cette information.
Le principal groupe terroriste du Nigéria, BokoHaram, a perpétré, le lundi 19 février, une attaque contre une école fréquentée essentiellement par des filles. Cette attaque s’est produite il y a deux jours. Après le drame, la police a déclaré, le mercredi 21 février, la disparition de 111filles qui fréquentaient cette école. Tout porte à croire qu’elles ont été enlevées par ce groupe terroriste qui considère l’éducation occidentale comme son ennemie numéro un. Le nom « BokoHaram » signifie d’ailleurs que « l’éducation occidentale est un péché ». En conséquence, ce groupe est prêt à combattre les intérêts occidentaux partout dans le monde.
Que ces filles aient été enlevées, cela ne doit étonner personne puisque ce n’est pas la première fois que ce genre d’acte se produise. Rappelons qu’en 2014, ce même groupe avait effectué un enlèvement de 276 jeunes filles dans une école à Chibok, une localité nigériane. La spécialité de ce groupe est essentiellement l’enlèvement des professeurs et des étudiants contre lesquels il réclame des rançons qui sont utilisées pour l’achat d’équipement de guerre. D’autres kidnappés sont utilisées pour agrandir leur rang.
En janvier 2014, ces terroristes avaient montré dans une vidéo des jeunes filles enlevées dans la localité nigériane de Chibok qui affirmaient ne plus vouloir rejoindre leur famille respective. Certaines d’entre elles avaient même des nourrissons entre leurs mains qu’elles auraient eues sans doute avec des membres de ce groupe terroriste. Tel était d’ailleurs l’objectif de BokoHaram lors de l’enlèvement de ces jeunes filles. Il disait vouloir les marier de force.
À cet effet, le gouvernement nigérian doit songer à renforcer davantage la sécurité autour de toutes les écoles du pays et plus particulièrement celles fréquentées par des jeunes filles. Car, la guerre de ces terroristes n’est pas une guerre religieuse, mais plutôt une guerre de débauche, dont l’unique butest de donner satisfaction à leur libido. La religion à laquelle ils se réclament recommande la tolérance et le pardon, des vertus qui restent étrangères à ces hommes.
Fousseni TOGOLA
Source: Le Pays