Niafunké, 02 juillet (AMAP) Plusieurs dizaines de personnes ont marché, jeudi, pour la deuxième fois, à Niafunké, afin de marquer les 100 jours de détention du chef de file de l’opposition malienne, le député Soumaila Cissé, enlevé par des individus armés, depuis bientôt trois mois
Organisés par la cellule de Niafunké du Collectif pour la libération de M. Cissé, les manifestants, qui scandaient des slogans pour la liberté du responsable politique, sont partis de la Place de l’indépendance à la préfecture, après avoir fait le tour de la ville.
Les marcheurs ont remis au préfet adjoint du Cercle, Kassoum Sanogo, une nouvelle lettre adressée au président de la République dans laquelle le Collectif souhaite, « pour sa prochaine sortie, rencontrer Soumaila Cissé qui sera déjà libre ».
Dans sa réponse M. Sanogo a rassuré les marcheurs que leur lettre sera transmise « à qui de droit » et que « les plus hautes autorités (dont il ne faut pas douter de la bonne foi) ne ménageront aucun effort pour la libération de Soumaila Cissé ».
La manifestation s’est aussi terminée, comme celle du jeudi dernier, par une prière animée par quelques marabouts et imams de la ville, à la place de l’indépendance.
Le chef de file de l’opposition malienne, président de l’Union pour la République et la démocratie (URD) est aux mains de présumés jihadistes, depuis le 25 mars, quand il a été enlevé pendant qu’il battait campagne, dans le cercle de Niafunké (Nord), pour les élections législatives qui se sont tenues quatre jours plus tard.
SAM/MD (AMAP)