Dans la nuit du mardi 3 au mercredi 4 novembre 2020, un homme a été retrouvé décapité dans sa chambre, au quartier Badialan de Fana.
Un nouveau crime qui vient compléter à neuf (9), le nombre de personnes assassiné paisiblement dans leur sommeil.
Mais à la différence des précédents cas, où les victimes étaient couchées au-dehors, en plein air cette dernière victime a été décapitée jusqu’au fond de sa chambre à coucher.
Une situation qui démontre que non seulement les auteurs sont toujours parmi la population, mais aussi qu’ils sont capables d’aller retrouver leurs cibles partout où elles se trouvent.
A chaque fois, les autorités civiles et militaires se rendent sur les lieux pour constater les faits, mais jamais sans parvenir à déterminer exactement, les causes et les circonstances de ces meurtres.
Pour ce énième assassinat aussi, les habitants ne sont pas restés indifférents. Ils ont manifesté leurs inquiétudes auprès des plus hautes autorités ainsi qu’à toutes les personnes de bonne volonté pouvant faire quelque chose afin de mettre définitivement fin à ces assassinats en série : « Ce problème ne concerne plus la seule localité de Fana », a indiqué habitant de la ville de Fana avant d’ajouter qu’aujourd’hui : « on a besoin du soutien de tous, que ça soit soutien moral, matériel ou logistique pour que cette décapitation puisse en fin s’arrêter chez nous à Fana ».
Pour lui, ce message est un cri de cœur, car selon lui, à l’heure actuelle, il est plus facile de vivre au nord du Mali, où la crise sécuritaire est grande, qu’à Fana.
De leur côté, les autorités judiciaires avaient rassuré que les enquêtes avançaient tant bien que mal. Mais par ailleurs elles avaient sollicité le soutien et l’accompagnement de la population pour poursuivre les enquêtes.
A noter que cet assassinat du mercredi vient fixer à neuf (9), le nombre de personnes décapité durant leur sommeil dans cette ville de Fana, ces dernières années.
Issa Djiguiba
Source: Le Pays- Mali