La plate-forme des organisations de la jeunesse malienne ‘’Anw Te Son’’ (nous disons non) a organisé du 15 au 16 novembre dernier une journée de réflexion sur le document de synthèse proposé par le médiateur algérien au cours de la deuxième phase des pourparlers entre le gouvernement et les groupes armés du Nord. Objectif : s’approprier du document de synthèse qui servira de base à un pré-accord entre le gouvernement et les groupes armés.
Cette rencontre a permis à la jeunesse de faire des recommandations pour la prise en compte, dans l’accord définitif qui sera signé, des intérêts de tous les Maliens et ceux des jeunes en particulier.
Au cours de cette journée de réflexion, les jeunes du Mali ont examiné, point par point, le document de synthèse issu de la deuxième phase des pourparlers d’Alger.
Le porte-parole de la plate-forme, l’honorable Moussa Timbiné qualifie ces journées de réflexion comme un acte de solidarité de la jeunesse malienne envers son pays qui est appelé à la paix, à la réconciliation et à la dignité. «Notre accompagnement est un devoir de génération, un exercice de gratitude envers la Nation qui nous a vus naitre et qui nous a tout donné collectivement et individuellement» a-t-il indiqué. Avant d’ajouter qu’aucun mot du document de synthèse des pourparlers d’Alger n’échappera à la jeunesse malienne jusqu’à la signature d’un accord définitif.
Pour l’honorable Timbiné, un diagnostic, plus approfondi, du document d’Alger s’impose à la jeunesse malienne pour une prise en compte de ses aspirations dans l’accord final.
Il assure que la jeunesse fera en sorte que rien ne puisse gâcher la fête de la paix et de la réconciliation nationale qui se pointe à l’horizon ; surtout avec la réunification de toute la jeunesse malienne à travers la plate-forme ‘’Anw Te Son’’.
La constitution de cette plate-forme est la preuve, selon Moussa Timbiné qu’«il n’y a pas de haine au Mali, il n’y a que de l’amour, que de l’hospitalité, que de la solidarité».
Officiellement lancée, le mois dernier, la plate-forme ‘’Anw Te Son’’ comprend plus de 200 organisations de jeunes de toutes les sensibilités politiques, sociales et confessionnelles. Et c’est une raison d’espérer et de croire à un lendemain meilleur car c’est la première fois que toute la jeunesse malienne se donne la main pour parler, comme un seul homme, de l’avenir du pays.
Abou Berthé
