armée malienne (photo archives)

La  délégation malienne et celle des rebelles ont planché hier sur  un « projet final » d’accord mis au point en vue de la présidentielle en juillet.  Dans le document, il est prévu une présence des militaires dès la signature comme l’ont exigé les autorités maliennes. Une information rendue publique par Dj Djibrill Bassolé, ministre des Affaires étrangères  du Burkina Faso où ont lieu les négociations depuis le 8 juin.

Le chef de la diplomatie du Burkina Faso, Djibrill Bassolé,  pays médiateur, a indiqué hier en fin d’après-midi à la presse avoir eu une réunion à la mi-journée avec les deux délégations présentes à Ouagadougou  ( NDRL : le Mali et les bandits armés)  à qui il a remis « le projet final ».

« Il y a un consensus » pour qu’une « unité » des forces armées maliennes soit présente dans la ville « immédiatement après la signature de l’accord », a assuré M. Bassolé.

Il a espéré que soit adopté « dès ce (hier) soir » le document « qui sera probablement signé dans les heures qui suivent », sans toutefois exclure que « quelques heures ou quelques jours de plus » soient nécessaires afin de finaliser un bon accord pour « la paix ».

Il s’agit là d’une des exigences des autorités maliennes qui ont refusé de signer la semaine dernière un premier projet d’accord jugé « inacceptable » par le président de la République par intérim en personne.

En tout cas, on n’est plus loin du bout du tunnel.

Markatié Daou, envoyé spécial