La Maison de la presse a abrité avant-hier le lancement de « L’Avenir du Mali, j’y crois » la section malienne de la plateforme « L’Avenir de l’Afrique, j’y crois », un nouveau concept d’une jeunesse consciente vivant en Afrique.Il s’agit pour les initiateurs de réunir la jeunesse de tout bord autour d’une idéologie qui prône la paix, l’esprit de créativité, le respect des institutions républicaines, la solidarité et le patriotisme. Selon Moussa Sanogo, le vice-président de la plateforme « L’Avenir du Mali, j’y crois », ils ont décidé de valoriser ce qui peut réellement porter un plus au développement du continent africain. Ce mouvement, a-t-il fait remarquer, n’est pas un parti politique et ne risque pas non plus de le devenir, ni aujourd’hui, ni demain. « Le mouvement défend une idéologie forte et réfléchie autour de la question jeunesse. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous réunissons autour de nous les jeunes de toutes les sensibilités politiques et associatives pour former un seul mouvement. Nous croyons que la diversité de chacun fera la richesse de tous », a souligné Sanogo. La jeunesse africaine, préconise-t-il, doit se tenir debout, elle doit prendre conscience du moment et des défis qui l’attendent, prôner le développement de l’Afrique pour préserver le devenir meilleur. Le vice-président soutient que c’est le fruit de la réflexion poussée, d’une génération qui se lasse de voir l’Afrique faire du surplace. Cette génération prône aussi le respect des institutions de la République, l’état d’esprit, de créativité, le patriotisme et la dignité. Cette rencontre avec les médias rentre dans le cadre de l’organisation d’un meeting le samedi, 19 septembre 2015 au Cicb, au cours duquel, la plateforme va montrer qu’au délai des appartenances politiques et associatives différentes, il est possible que les jeunes soient ensemble et qu’ils regardent tous dans la même direction, qu’ils prennent enfin l’initiative de se faire entendre et d’agir. Karim Dembélé, le Trésorier de l’Aeem, dira que, c’est avec un réel plaisir qu’ils ont reçu l’appel « d’Avenir du Mali j’y crois ». « Nous répondons oui, czar il s’agit de notre avenir. L’Aeem remercie les initiateurs et accompagnera jusqu’à la fin », a-t-il justifié. Quant au parrain Master Soumi, il a qualifié ce combat des jeunes de noble, qui va au bénéfice de la jeunesse africaine. Il a dénoncé l’exploitation politicienne de la jeunesse lors des campagnes. « Certains jeunes pensent qu’être jeune, c’est une profession, or ce n’est qu’une étape. Les jeunes oublient que l’avenir c’est tout de suite. Il ne faut pas attendre, il faut vous manifester à travers votre capacité. Je ne ménagera aucun effort pour accompagner cette initiative », a promis Master Soumy. Le représentant du bureau Afrique du mouvement, Leke Dimitri s’est réjoui que ça soit le Mali qui abrite ce projet. Avec le mouvement « L’Avenir de l’Afrique, j’y crois », nous ne voulons plus utiliser de slogan. C’est une plateforme d’orientation, nous revendiquons, nous valorisons, nous allons prendre notre responsabilité de mettre la valeur, avec comme approche formation accompagnement au niveau universitaire », a-t-il insisté.
source : La Rédaction