Ce mardi matin, la faculté de Droit Public de Bamako a abrité une conférence débat sur les méfaits de l’excision. Mr Bagayogo de la PNLE a situé les étudiants sur les inconvénients du fléau social.
C’est Yacouba Koné vice-doyen de la FDPUB qui a souhaité la bienvenue avant de laisser Mme Kakouté Haoua Doumbia planter le décor. La directrice régionale de la promotion de la femme et la jeune fille a indiqué que les victimes de l’excision sont évaluées à 140 millions à travers le monde. Si la pratique est courante au Mali, elle a appelé les étudiants à jouer « un rôle fondamental » dans la lutte engagée par les autorités.
Sans faire dans la langue de bois Youssouf Bagayogo du service chargé de la question a expliqué à travers des images souvent choquantes, les causes et conséquences de l’excision. Si les tatouages, la dépigmentation, les mariages précoces sont des pratiques néfastes à la santé, il a mis en garde les étudiants dans leur approche de la chose. Le clitoris favorisant l’accouchement, une fois endommagé crée des complications à vie chez la femme/jeune fille a rappelé le membre du PNLE.
Les prévalences sont donc : 94% à Koulikoro ,95% à Kayes, Ségou 89%, Mopti 88% tandis que Bamako la capitale est à 90%. Autant d’arguments que les étudiants ont captés 5/5 à travers les échanges effectués avec le conférencier du jour. En définitive, on pourra dire que la Direction de la promotion de la femme de Bamako a pu avoir l’assentiment des étudiants comme renfort dans la lutte contre les mutilations génitales prohibées par la loi.