« Siriman », c’est le nom du tout 1er album de l’artiste Cheick Siriman SISSOKO. Cet album qui porte le nom de son feu papa est justement un moyen pour l’artiste de rendre hommage à ce grand monsieur qui l’a beaucoup soutenu au début de sa carrière.
Fruit d’une émission de téléréalité dénommée « Case Sanga » ou encore case du succès, Cheick siriman est un artiste originaire de la 1ère région du Mali : Kayes. Instrumentiste, virtuose de la guitare basse, il a longent accompagné Mangala Camara avant la mort de ce dernier. Une raison qui explique l’interprétation des morceaux « Koutoumbé » et « Mali Sadio ». « C’était impossible pour moi de faire un album sans tirer un peu dans le répertoire de Mangala. Histoire de lui rendre hommage et de montrer mon attachement à cet grand artiste qu’il fut de son vivant », a laissé entendre Cheick Siriman Sissoko.
Avant la sortie officielle de cet album de 13 chansons, prévue pour le 22 Septembre 2018, Cheick Siriman, son staff de production et de vente en ligne, Diofou corporation, ont initié le vendredi 14 août 2018, à l’Espace Culturel Passerelle (ECP) de Missabougou, une séance d’écoute (Live et playback).
Le choix de la salle « Blues Faso » de l’EPC n’est pas fait au hasard selon la structure Diofou. « Le choix de la fondation passerelle s’est fait sur l’engagement que nous avons vu en la promotrice, l’artiste internationale Rokia Traoré », a-t-elle indiqué.
Cette pratique rare au Mali, a permis à quelques journalistes, Blogueurs, hommes, femmes de culture et certains fans de l’artiste, à apprécier officiellement le 1er bébé (l’album) de Cheick Siriman, une semaine avant le baptême, c’est-à-dire le concert dédicace, qui aura lieu le 28 septembre dans la grande salle de l’Institut français du Mali (IFM).
Dans cet album qui représente 10 années de dures labeurs, l’acteur du projet « Malikanw », pour incarner l’unité du pays, n’a pas manqué de duos. Il a fait deux sons avec deux grosses pointures de la nouvelle génération : « Bimôgôya » avec Astou Niamé et « Dôkèra » remix avec Sidiki Diabaté. A rappeler que cette œuvre avait été réalisée par les deux, il y’a belle lurette.
Si l’album porte le nom de son feu père en guise d’hommage, l’artiste qui a été deux fois tête d’affiche du prestigieux festival Africolor de France (2016 et 2017), a pensé aussi à sa mère à travers un morceau « Sisè Djiba » qu’il juge comme son titre préféré.
Source: Koulouba.Com