Aujourd’hui-Mali : Monsieur le président, les feux de l’actualité sportive sont désormais braqués sur la finale de la Coupe du Mali. Au démarrage de la compétition, vous attendiez-vous à un tel dénouement, singulièrement sur l’identité des protagonistes finaux ?
Moussa Sylvain Diakité : Vous avez parfaitement raison, la finale de la Coupe du Mali constitue l’apothéose de la saison sportive dans notre pays. Comme on le dit, “Dame Coupe” tarde à choisir son prétendant, c’est ce qui constitue son charme. Malgré tout l’affiche AFE-Stade malien de Bamako est alléchante et le suspense va demeurer jusqu’au bout
Le chef de l’Etat, le colonel Assimi Goïta sera présent. Quel accueil lui réserverez-vous ?
Le meilleur accueil que le public surtout doit réserver au chef de l’Etat, c’est de montrer sa communion avec lui et montrer sa reconnaissance pour les œuvres qu’il accomplit au quotidien.
Pouvez-vous vous risquer à faire un pronostic, en partant du postulat qu’un match de foot n’est jamais gagné à l’avance et que de présumés “petits poucets” ont déjà renversé de “grosses pointures” à ce stade de la compétition ?
Vous avez déjà répondu à la question et vous avez raison. C’est cette incertitude qui fait le charme d’une finale de coupe. Cet AFE-Stade malien de Bamako ne fera pas exception.
Quelles sont les innovations introduites cette année dans l’organisation de la Coupe du Mali ?
En termes d’innovations, on peut citer le lieu choisi pour la finale, le stade Mamadou Konaté. Ce complexe malgré sa capacité offre aujourd’hui les meilleures conditions pour une finale de Coupe du Mali. En plus de cela, sa position géographique lui donne un atout en termes de remplissage.
Les récompenses pécuniaires des finalistes ont été revues à la hausse. Pouvez-vous nous rappeler les montants prévus pour le vainqueur et pour le vaincu et quelles sont les raisons qui motivent un tel choix ?
Dans notre contrat avec les membres de la Fédération malienne de football, nous avions clairement indiqué que les récompenses dues aux méritants seront augmentées. Ainsi, le vainqueur de la Coupe du Mali 2023-2024, recevra la somme de 25 millions de francs CFA et le finaliste 10 millions de francs CFA.
Pourquoi les équipes maliennes en dépit de tout ne brillent pas dans les compétitions africaines ? Qu’en dites-vous ? Et quelles sont les dispositions prises au niveau du bureau fédéral pour rehausser le niveau de la participation malienne en Ligue des champions et en Coupe Caf ?
Il faut nuancer vos propos. Depuis deux ans, au moins un de nos deux clubs engagés en compétitions africaines, participe à la phase de poule. Nous reconnaissons qu’il faut être ambitieux et viser plus haut. Pour une meilleure représentativité de nos clubs en compétition internationale, il faut que l’Etat reprenne son engagement financier et même augmente son appui. Sinon à ce rythme, la machine finira par se gripper faute de moyens.
Quel message avez-vous pour les protagonistes sur le terrain, les clubs et les supporters ?
Nous demandons aux protagonistes, y compris le public de faire preuve d’esprit sportif et de fair-play. Dans une finale, il y aura obligatoirement un vainqueur et un vaincu.
Réalisé par El Hadj A.B. HAIDARA