De tous les acteurs engagés dans la présidentielle de 2018, le Général démissionnaire est sans doute le seul dont l’action politique n’est pas affectée outre mesure par l’insécurité. Après le lancement de son mouvement en grande pompe, Moussa Sinko Coulibaly est aussitôt entré de plain-pied dans la conquête du pays profond. De Tombouctou à Kidal en passant par Gao et Menaka, les cellules sont en train de pousser comme une génération spontanée.
L’implantation du mouvement de MSC se fait discrètement, confient nos sources, en assurant par ailleurs que le processus ne rencontre aucun obstacle. Ou du moins rencontre moins d’obstacle que si c’était une structure administrative de l’Etat.
Doit-on en conclure que Moussa Sinko est déjà plus présent au Nord que les formations politiques classique. Cerise sur le gâteau, en tout cas, il semble que les ONG présentes dans le septentrion ont été toutes conditionnées pour lui apporter un soutien dans son entreprise, comme si son audace de quitter l’armée à cet âge reposait sur des gages au niveau international.
La Rédaction
Source: Le Témoin- Mali