Le jeune Premier ministre malien, Moussa Mara, comptable de formation, a pris la tête du gouvernement en avril dernier dans un contexte encore très instable. De passage à Paris début octobre, il s’est exprimé sur les sujets brûlants du moment : retour des aides du FMI, réformes institutionnelles, procès du général putschiste Amadou Haya Sanogo et accords d’Alger…
La veille de sa visite au 57 bis de la rue d’Auteuil, le 7 octobre, il a donné une conférence à l’Assemblée nationale sur la sécurité dans le Sahel. Lui, le jeune expert-comptable formé en France et arrivé il y a moins de dix ans en politique, a fait salle comble. Souriant, détendu, l’ancien rival d’Ibrahim Boubacar Keïta au premier tour de la présidentielle de 2013 (il n’avait obtenu que 1,53 % des suffrages) apparaît désormais comme le meilleur atout du chef de l’État malien : nommé en avril dernier à la tête du gouvernement, Moussa Mara a pour lui d’être arrivé trop tard pour être impliqué dans les affaires de corruption qui agitent le gouvernement (lire J.A. no 2805) – des affaires qui ont presque fait oublier sa responsabilité dans la débâcle de l’armée malienne, en mai, à Kidal.
Lire l’article sur Jeuneafrique.com
Source: Jeune Afrique