Il nous revient que Ladji Bourama est en train de chercher le Premier ministre digne de diriger le gouvernement qu’il compte mettre en place, suite à son appel au large rassemblement autour de lui, pour s’attaquer dans l’unité aux problèmes du Mali.

Une sorte de gouvernement d’union nationale, même si le terme n’est pas très aimé du côté de Koulouba. Il nous revient que le Président IBK a pensé un moment nommer à ce poste l’actuel porte-parole du gouvernement et ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, M. Mahamane Baby. Mais il a finalement renoncé à ce projet. Des noms de premiers ministrables circulent déjà dans les salons feutrés de Bamako. Parmi les plus cités, il y a le ministre des Maliens de l’Extérieur, Dr. Abdourhamane Sylla et l’économiste chevronné, Mouhamed Alfousseyni Touré. Ce dernier serait en bonne posture, selon nos sources, car avec son expertise en ce qui concerne les questions économiques et financières, en plus de son carnet d’adresses pour avoir séjourné dans de grandes institutions internationales, il répondrait au profil recherché par IBK. Pourquoi pas, selon nos sources, il serait en mesure de bien gérer les relations du Mali avec les partenaires techniques et financiers dont en première ligne la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Mais un Premier ministre, ce n’est pas simplement un technocrate. Il faut savoir apprécier les situations politiques et être en très bonne intelligence avec le chef de l’Etat. C’est pourquoi, on énonce de plus en plus le nom de l’actuel secrétaire général de la Présidence de la République, Toumani Djimé Diallo. Non seulement, il connaît parfaitement IBK pour lui avoir servi pendant plus de vingt ans, mais aussi et surtout, c’est un homme de poigne et de principe et sa nomination répondrait aux sollicitations des cadres du parti présidentiel qui réclament ce poste à cors et à cris.

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