Moussa Diarra, secrétaire général par intérim de Yèrèwolo, affirme que le mouvement, entend renforcer sa dynamique dans le cadre de la création de l’alliance des Etats du Sahel. Il compte mettre les peuples des trois pays en phase, croyant fort que ce sont eux qui sont au début, au centre et à la fin de toutes les actions que les autorités de ces trois pays mènent aujourd’hui.
“Nous souhaitons que les peuples de ces trois pays puissent de concert accompagner les autorités dans toutes leurs actions, dans toutes leurs initiatives pour que cette Alliance soit la plus forte possible”, exhorte-t-il.
- Diarra fait savoir que Yèrèwolo debout sur les remparts salue cette initiative venant des plus hautes autorités à savoir la création de l’alliance des États du Sahel, (AES). A l’entendre, ce sont les mêmes initiatives que le père fondateur de la nation, Modibo Kéita, avait prises aux premières heures de notre indépendance. La différence, selon lui, c’est qu’aujourd’hui aucune nation à elle seule ne peut faire face aux défis auxquels nous sommes confrontés. “Modibo Kéita avait initié ça pour que certains pays soient avec le Mali dans beaucoup de domaines”.
Pour le secrétaire général intérimaire, Yèrèwolo demeure convaincu qu’aujourd’hui avec le combat que nous avons engagé et les différentes victoires que nous avons engrangées, il sied de faire ce genre d’initiative qui vise à mettre ensemble des pays ayant les mêmes visions et les mêmes objectifs.
Tout en développant que Yèrèwolo voit de bon œil cette union entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. A ses dires, “c’est une très bonne chose et nous saluons cet esprit de créativité de nos autorités, parce que la zone des trois pays (Liptako Gourma) est une vieille alliance, donc si les autorités de ces trois pays ont vu juste de se mettre ensemble, notamment sur le plan de la défense et sur le plan de la diplomatie, nous Yèrèwolo nous ne pouvons que saluer cela”.
Cependant, Yèrèwolo debout sur les remparts s’inscrit en droite ligne de cette union qui, aux yeux de ses responsables, ne fera que contribuer au bonheur des peuples de ces trois pays. Le Mouvement n’est pas resté les bras croisés : il a entrepris des démarches et continue d’en entreprendre pour que cette Alliance puisse être une réalité au niveau des peuples, convaincu que la dynamique doit venir des peuples.
Ibrahima Ndiaye
