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Motion de censure : le compte à rebours pour SBM à la Primature ?

En principe, les députés du parti présidentiel RPM (Rassemblement pour le Mali) soutenus par leurs collègues de l’opposition déposent, aujourd’hui, à l’Assemblée nationale une motion de censure contre le gouvernement dirigé par Soumeylou Boubèye Maïga. Avec le dépôt de cette motion de censure, le Premier ministre passe-t-il ses dernières heures à la Primature ?

L’étau se resserre autour du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga avec le dépôt probable, ce mercredi 17 avril 2019 par des députés du parti présidentiel d’une motion de censure contre son gouvernement. Les députés RPM sont soutenus dans cette démarche par leurs collègues de l’opposition.

Cette motion de censure devrait compliquer la situation du chef du gouvernement qui fait face, depuis quelques mois, à une tempête tant sur le plan politique que social. En effet, cette fronde des députés du parti du Tisserand intervient, quelques jours seulement, après la grande marche organisée par l’imam Mahmoud Dicko et le Chérif de Nioro pour dénoncer la situation sécuritaire au Mali et demander la démission de Soumeylou Boubèye Maïga. De plus, une bonne partie de l’opposition politique le boude depuis la fin de l’élection présidentielle de juillet 2018. Dans ce contexte, ses jours sont-ils comptés à la Primature ?

La menace présidentielle

Selon certaines sources, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, menacerait de dissoudre l’Assemblée nationale si les députés s’entêtent à débarquer le Premier ministre, par une motion de censure.

Cette menace du Chef de l’Etat est un couteau à double tranchant. En effet, le président de la République en dissolvant l’Assemblée nationale, actuellement, se retrouvera seul dans une situation politique très difficile.

Le processus de révision constitutionnelle qu’il a, lui-même, initié sera bloqué. Or, les partenaires internationaux du Mali attendent impatiemment cette révision constitutionnelle pour accélérer la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, signé par l’Etat du Mali et les groupes armés. Le projet de loi de révision constitutionnelle doit passer devant l’Assemblée nationale avant l’organisation du référendum sur la révision de la Constitution de 1992…. Lire la suite sur aumali.net

Abdrahamane Diamouténé

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