Issu de l’ethnie Diawambé et neveu du Sieur Gagny Lah, Madou Dakolo âgé seulement de 38 ans, certains parlent de 35 ans, était un jeune opérateur économique de la grande famille Lah à Badalabougou en Commune 5 du District de Bamako. Il parait qu’il était lui-même logé à Daoudabougou. P.D.G d’Hydro-Mali SARL, Dakolo n’a fait que l’école coranique mais, il était doué d’une grande intelligence.
D’après les témoignages d’un de ses proches, dès l’âge de 16 ans, il se mit dans les affaires qui lui ont vraiment réussi. A 25 ans, il avait déjà construit sa propre villa. Il possédait plus de 400 véhicules : citernes, camions, sotramas, taxis,… et connaissait leurs numéros d’immatriculation par cœur. De plus, malgré sa richesse, il n’était pas hautain et ne discriminait personne quelque soit son origine sociale. Il a construit beaucoup de mosquées et traitait ses employés avec respect. Il lui arrivait même de partager le repas avec eux.
Connu à travers tout le district et environs, pour son extrême générosité qui frôle le gaspillage, il avait récemment relancé sa popularité auprès des artistes surtout les rappeurs qui chantaient son nom et à qui il donnait des sommes faramineuses. En voilà un homme, selon les connaisseurs qui avait honte d’offrir rien qu’un million quand il voulait faire cadeau à l’heureux élu que son chemin croisait.
Bref, il était l’un des jeunes premiers du Mali et l’idole de beaucoup de jeunes gens. Malheureusement, la mort frappa à sa porte en ce début de mois de novembre. Dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 novembre dernier, il se portait comme un charme jusqu’aux environs de 3h du matin. C’est alors qu’il prit congé de ses amis au motif qu’il a un petit malaise. Il rentra chez lui, mais le mal persista toujours. Les siens l’évacuèrent dans une clinique où il rendit l’âme aux environs de 4h du matin.
Tout est allé très vite comme lui-même est devenu très riche très vite. Dès cet instant, la triste nouvelle a envahi la ville. Les gens n’en reviennent pas, mais c’est vrai. Il fut porté à sa dernière demeure le dimanche 9 novembre dernier par ses parents, amis, proches et travailleurs inconsolables. Il repose désormais au cimetière de Sabalibougou. Il laisse derrière lui deux veuves et quelques 4 orphelins. Que son âme repose en paix. Il n’y a pas d’âge pour mourir, avis aux jeunes.
Source: autre presse