La nouvelle qui est tombée vers le petit soir n’a surpris personne. Prigogine connaissant bien Vladimir Poutine savait ses jours comptés. C’est Vladimir Poutine qui a fait de ce cuisinier ce puissant homme qui faisait trembler les occidentaux à travers la milice Wagner. Rappelons que le pouvoir dénature. Au demeurant on ne peut pas être plus royaliste que celui qui t’a fait roi.
Comme dirait l’autre, il faut se méfier des medias occidentaux qui te font croire que tu as atteint le toit du monde. L’idée d’être puissant lui est tellement montée à la tête qu’il a voulu tirer par la queue le vieil lion de Moscou. Mal lui en a pris. Il en assume seul les conséquences. Le président Poutine n’est pas un homme de compromis. Il ne négocie que la liquidation de ses adversaires. Sur son parcours, il a éliminé sans coup férir les séparatistes Tchétchènes à savoir Dokou Oumarov, Aslam Maskhadov, Chamil Bassaev. On lui attribue même la mort de Djokhar Doudaiev pendant la première guerre de Tchétchénie. Dans les chancelleries occidentales Poutine est soupçonné d’être le commanditaire de la mort de l’opposant Boris Nemtsov à quelques pas du Kremlin. Il est soupçonné aussi d’être l’auteur de l’empoisonnement au polonium 210 d’Alexandre Litvinenko à Londres. La journaliste Anna Politkovskaia n’aura pas plus de chance, elle trouvera la mort à Moscou le 7 octobre 2006. Il est aussi soupçonné d’être derrière la mort d’Alexander Lebed , un officier supérieur très apprécié des Russes qui a obtenu 14,7% au premier tour de la présidentielle de 1996 contre Boris Eltsine. Ce dernier avait toutes les cartes en main pour succéder à Boris. L’opposant Alexei Navalny peut s’estimer heureux au moins lui est en prison.
Badou S. Koba
Le Triomphe