Selon les responsables de la région de Mopti, la fièvre hémorragique virale Congo est entrain de sévir à Kera, dans l’aire sanitaire de Korientze, région de Mopti. « Sur 14 cas confirmés, on enregistre décès, Toutes les dispositions sont prises pour éviter la propagation de cette épidémie. L’information vient d’être partagée par les services de santé à la faveur d’une réunion du comité régional de gestion des épidémies et catastrophes», précise la cellule de communication du gouvernorat de Mopti. Depuis le 1er février, des sources locales faisaient état de l’apparition à Kera d’une épidémie qui aurait déjà fait une dizaine de morts. Hier, mercredi 05 février 2020, dans l’après midi, l’information faisant état de l’apparition du virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo dans la région de Mopti a été aussi confirmée par le secrétaire général du ministère de la santé et des affaires sociale lors de la rencontre annuelle du Réseau Ouest Africain de Lutte contre la Tuberculose, le SIDA et le Paludisme; de l’anglais, West African Network for TB, AIDS and Malaria (WANETAM).
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) provoque des flambées de fièvre hémorragique virale sévère. Les flambées de fièvre hémorragique de Crimée-Congo ont un taux de létalité pouvant atteindre 40%. Le virus se transmet principalement à l’être humain à partir des tiques et des animaux d’élevage. La transmission interhumaine peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés. Le virus de la FHCC se transmet à l’être humain soit par les piqûres de tiques, soit par contact avec du sang ou des tissus d’animaux infectés, pendant ou immédiatement après l’abattage. Les cas se sont produits en majorité chez des personnes travaillant dans le secteur de l’élevage, comme les exploitants agricoles, les employés des abattoirs ou les vétérinaires. La transmission interhumaine peut survenir à la suite d’un contact direct avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de sujets infectés. Des infections nosocomiales peuvent aussi se produire à cause d’une mauvaise stérilisation du matériel médical, de la réutilisation des aiguilles et de la contamination des fournitures.