C’est ce que nombre de Maliens ont envie dire au nouveau président élu de notre pays. Il s’agit d’Ibrahim Boubacar Keïta. Parce que la situation du pays le préconise : Kidal toujours hors du territoire national ; tentative d’épargner un procès au capitaine Amadou Aya Sanogo ; frustrations au sujet de la libération de plusieurs détenus des groupes rebelles armés du Nord.
Autant de préoccupations qui soulignent d’un gros trait la gravité de la situation du Mali. Pendant ce temps, le président de la République semble bayer aux corneilles. Il lui est même difficile de tenir la régularité du Conseil des ministres qui a lieu généralement tous les mercredis. Une évidence : si on devait faire un sondage d’opinion, c’est sûr que «Mande kumabafola» aurait une kyrielle de mécontents, à plus de 90%, du début de son mandat.
Autant dire qu’il jouit déjà d’une impopularité sans précédent dans l’histoire démocratique du peuple malien.
La Rédaction