La presse en ligne Mali24Info a écrit qu’un célèbre prêcheur du nom de Cheick Oumar Seydou Coulibaly dit Faroukou a été victime dans la nuit du 11 au 12 mai 2019, d’un braquage opéré par des bandits dans sa résidence à Baco Djicoroni (Bamako).
Que sous la menace des ravisseurs le jeune Faroukou, une trentaine d’année, les aurait rapidement conduit à des liasses de billets en plusieurs devises (FCFA, Euro et Dollars).
Le journal en ligne affirme, que le montant de la somme emportée par les visiteurs indésirables n’est pas encore connu. Mais que certaines sources évoquent plusieurs millions de nos francs.
Nous condamnons l’acte et nous déplorons l’insécurité dans nos villes. Nous exigeons à l’État malien de jouer son rôle, c’est à dire nous sécuriser contre les malfaiteurs.
Par ailleurs l’État doit aussi chercher à savoir d’où viennent toutes ces sommes supposées avoir été dérobées.
À notre connaissance le jeune Faroukou est officiellement un prêcheur, il n’est pas héritier d’un riche parent, il n’a jamais été connu en tant qu’entrepreneur prospère.
Nous nous demandons d’où viennent tous ses devises ? Comment dans son domicile il peut être en possession de tant de millions ?
Certaines questions plus pertinentes nous taraudent l’esprit encore.
– Prêcheur signifie désormais emploi ?
– Un prêcheur est-il devenu un entrepreneur ?
– L’État ne doit-il pas chercher à savoir d’où viennent les fortunes sans sources officielles ?
– Ces nouveaux riches sans structures d’enrichissement officielles ne sont-ils pas une perte pour nos services fiscaux ?
Quand on se donne pour mission d’éduquer la société en prêchant le meilleur, on doit se mettre en règle avec ladite société dans tous ses compartiments.
Quand un État ne veille pas sur les sources des richesses, il laisse le pays s’exposer à tous les dangers, exploitation de l’homme par l’homme par endoctrinement ou existence de toutes sortes de trafics.
Nos rues sont remplies aujourd’hui de jeunes richement habillés, qui circulent dans de grosses cylindrées, mais qui, officiellement sont prêcheurs.
Un secteur qui paye désormais bien dans notre pays.
Macké Diallo
Source: L’ Aube