Sans surprise, l’Egyptien a remporté le Ballon d’or africain 2017, devant le Sénégalais Sadio Mané et le Gabonais Pierre Aubameyang
«Remporter cette récompense est un rêve qui se réalise, 2017 a été une année incroyable pour moi et on a passé de grands moments avec la sélection». C’est par ces propos que Mohamed Salah a réagi, après avoir reçu le Ballon d’or africain 2017, le jeudi 4 janvier à Accra. L’attaquant de Liverpool devient, ainsi, le premier Egyptien à remporter le prestigieux depuis Mahmoud al Khatib en 1983. «C’est un grand trophée pour moi, un moment spécial dans ma carrière. Je voudrais le dédier à tous les enfants en Afrique et en Egypte. Je voudrais leur dire de ne jamais cesser de rêver, ne jamais cesser d’y croire», a ajouté l’international égyptien.L’attaquant de 25 ans s’est illustré sur les pelouses aussi bien africaines qu’européennes. Il a réalisé une saison 2016-2017 séduisante avec l’AS Rome (19 buts en 41 matches, toutes compétitions confondues) et brille depuis le début de la nouvelle saison en Premier league et en Ligue des champions sous le maillot de Liverpool.
Les Reds ont déboursé plus de 40 millions d’euros (environ milliards de F cfa) pour s’attacher les services de cet ailier au gabarit modeste (1,76 m) et ne doivent pas le regretter, puisque Mohamed Salah a inscrit 17 buts, en 22 journées de championnat et 5 autres, en 6 journées de Ligue des champions d’Europe. Avec les Pharaons (surnom de la sélection égyptienne), il avait d’abord atteint la finale de la CAN, en février 2017 au Gabon, ne s’inclinant que dans les derniers instants face au Cameroun (2-1), avant de qualifier son pays pour sa première Coupe du monde depuis 1990. Star de l’équipe, il a inscrit un doublé lors du dernier match qualificatif, contre le Congo (2-1). Symbole de l’émotion suscitée par cette prestation, son ancienne école a été rebaptisée Mohamed Salah.
Le jeune attaquant s’est aussi illustré en dehors des terrains, en apportant en novembre son appui à une campagne de l’ONU contre les violences et les inégalités envers les femmes dans son pays, où le harcèlement sexuel est endémique. Avant ce sacre, Mohamed Salah avait, déjà, été élu footballeur africain de l’année par la BBC et joueur arabe de l’année.
Source: Essor