Pour un peuple digne, pour un peuple fier de son passé, et fier de son présent, mourir c’est renoncer à tout ce à quoi il était attaché ; c’est tourner le dos à son idéal, c’est rebrousser chemin, ce chemin dans lequel il s’était librement engagé, le chemin de la réelle indépendance ; mourir, c’est être obligé de se mettre à genoux devant ceux qui veulent vous humilier et vis-à-vis desquels vous vouliez affirmer votre dignité, votre indépendance. Maliennes et Maliens, vous avez prouvé que vous êtes un Peuple qui, une fois décidé et engagé, marche d’un pas certes mesuré, mais sûr, vers l’objectif qu’il s’est assigné.
Vous avez également donné la preuve que malgré les difficultés connues et à connaître, vous recelez en vous une réserve considérable d’énergie et une foi inébranlable en l’avenir socialiste de notre pays. (…) Peuple du Mali, nous ne trahirons pas ta confiance, car ce serait en même temps trahir tous les espoirs fondés sur la République du Mali. Ce serait trahir l’Afrique qui combat pour se libérer du joug colonial ; ce serait trahir l’Afrique libérée qui veut conquérir sa souveraineté totale et construire son économie dans la voie de son choix. Ce serait enfin trahir la mémoire de tous ceux qui ont souffert et de tous ceux qui sont morts pour la cause sacrée de notre Peuple. Maliennes et Maliens et chers Camarades, après la victoire du 12 avril 1964, en avant donc pour de nouveaux succès dans le combat pour l’indépendance réelle et pour l’édification socialiste de la République du Mali. Allocution du président Modibo Keïta à l’issue des élections législatives du 12 avril 1964.
La trahison démasquée
La suite des messages précédents envoyés par Sbeyti Akado est que la Minusma est alertée par les réactions des Maliens face au découpage et au pacte de lâchage du Mali, qui mettent à nu le plan de partition et de vassalisation du pays. Pour briser la résistance des Maliens, la Minusma a déjà approché certaines organisations et personnes de la Société civile qu’elle financera pour expliquer, défendre et promouvoir le découpage et le pacte comme elle l’a fait pour l’accord. Elle a déjà mesuré la faiblesse de certains face à l’argent. Nous ne céderons pas cette fois-ci. C’est la dernière bataille que nous livrerons contre les imposteurs pour sauver notre pays. Il nous suffira de sensibiliser et de mobiliser 2 à 3 millions de Maliens contre les signataires du pacte de la trahison.
2 morts et 6 blessés
Le samedi 27 octobre, tôt le matin, le camp de la Minusma à Ber, dans la région de Tombouctou, a été attaqué. Les casques bleus disent avoir repoussé une attaque complexe lancée simultanément par plusieurs pick-up armés de lance-roquettes et de mitrailleuses et d’autres chargés d’explosifs, et ont poursuivi les assaillants. Bilan : 2 casques bleus tués et 6 blessés. Quelques heures plus tard, à Konna dans la région de Mopti, des Casques bleus de la Minusma ont également été l’objet d’une attaque à l’engin explosif improvisé (IED). Il n’y a pas eu de perte en vie humaine. M. Annadif a présenté ses condoléances aux familles et proches des soldats tués et au gouvernement et souhaite un prompt et complet rétablissement aux blessés. Il rappelle que les attaques contre les Casques bleus peuvent constituer des crimes de guerre selon le droit international. «Les auteurs de ces crimes doivent être poursuivis afin de payer pour leurs actes» a-t-il ajouté.
2 gardes inhumés à Koro
Dans la région de Mopti, plus précisément dans le cercle de Koro, le vendredi 26 octobre, entre Tonou et Dioungani, un véhicule d’une mission de ravitaillement des Fama (Forces armées maliennes) a sauté sur une mine aux environs de 10h30 minutes à 10 kilomètres de Dioungani. Bilan : 2 soldats tués et 3 autres blessés. Les deux soldats tués appartenaient à la garde nationale. Leur inhumation a eu lieu le samedi 27 octobre à Koro, aux environs de 10 heures 30 minutes. Il s’agit du sergent-chef Abdoulaye M. Seck et du garde Abdoulaye Diarra. Ils ont été conduits à leur dernière demeure par leurs frères d’armes devant les autorités de la localité et des officiers militaires qui séjournaient à Koro.
Des sédentaires armés
Avant la prétendue campagne du gouvernement sur le découpage territorial, les populations des régions du nord se mobilisent contre ce projet. C’est ainsi que les Mouvements des sédentaires armés de la région de Tombouctou ont organisé une marche où ils exigeaient de larges concertations au sujet du découpage territorial. Outre les populations de Tombouctou, celles d’Ansango, Bourem et Gao manifestent aussi, pour les mêmes raisons (le projet de découpage). Face à cette situation de contestation, certains nomades ont lancé cet appel à leur communauté : «Ainsi, il serait prudent que toute personne issue des communautés dites “nomades” évite les zones de rassemblement». Parce que les sédentaires ont décidé de ne plus se laisser faire face aux braquages et enlèvements des véhicules.
Goundam, décompte macabre
La situation à Tombouctou mérite beaucoup d’attention. Toutes les régions sont concernées. Mais le cas de Tombouctou est plus que préoccupant. Un mort et 2 blessés entre Goundam et Douethiéré, c’était le mardi 23 octobre lors d’un braquage de forains. Toujours à Gounda, une pinasse a chaviré tôt le lundi 22 octobre entre Tondi-farma et Tonka dans le cercle de Goundam, région de Tombouctou. L’accident a fait 4 morts dont deux enfants. Le corps d’un enfant de 6 mois et 25 rescapés ont été retrouvés. L’insécurité grandit dans le cercle de Goundam, où des forains ont été dépouillés de leurs biens et tabassés entre Echell et Tonka, le jeudi matin 25 octobre. À toutes les foires, on assiste aux mêmes scènes de banditisme sur les différents axes du cercle de Goundam.
Plus de cadeau !
Il n’est pas possible de filmer à Tombouctou sans mettre la main à la poche, surtout les monuments et les lieux touristiques de la ville des 333 Saints. Nous avons fait le constat quand nous avons voulu faire un documentaire sur le centre Ahmed Baba. Sur place, la direction nous a fait savoir qu’il faut payer 100.000 FCFA afin d’avoir droit à une visite guidée et pouvoir filmer des locaux. Évidemment, nous pouvions leur poser nos questions. Il en est de même pour la mosquée Djigarey Ber. Parce que l’entretien des liens, le fonctionnement et le personnel sont des charges que les visites gratuites ne pourraient pas supporter. Et dire que l’actuel maire de Tombouctou n’est pas tendre avec les mosquées. Le hic est qu’il n’y a pas de tarif pour les locaux, tout le monde doit payer 100.000 FCFA pour avoir des images.
Un boutiquier enlevé
Dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 octobre, Almouner Ag Tikinou, boutiquier au village d’Achérane, à 45 km à l’ouest de Tombouctou, a été enlevé par des hommes armés à bord d’un 4×4 pick-up. La même nuit, un kiosque Orange money a été braqué non loin du grand marché de Tombouctou par deux jeunes armés. Les deux jeunes, à l’aide de tirs de somation, ont pu s’éclipser sans être inquiétés. À la veille, une jeune fille a été touchée par une balle, dans le quartier Bellafarandji. Elle a été hospitalisée. Elle a été victime des échanges de tirs entre des groupes armés. Ceux-ci polluent la vie aux populations de Tombouctou. Parce qu’ils attendent le cantonnement, qui tarde à voir le jour. Avec les armes, ils se débrouillent pour vivre soit dans la ville ou sur les routes.
Les Idakshak en colère
Le 19 octobre 2018, il y a eu l’assassinat barbare et lâche de neufs civils à Hobaye dans la zone d’Indeliman, commune de Talataye. Il s’agit de : Sidiham Ag Ibrahim, Mouhama Ag Algameiri, Ag Amadanga, Sidi Kanin Ag Adoum, Ag Amadanga Achagir, Ag Ahmad Adoum, Ag Amadanga Alkassoum, Ag Asghayar, Ag Bobaz Ahmad, Almactar Ag Abdoulahi, Mamou Ag Takanin, AG Hama, Tamou Ag Takanin, Ag Hama Almahmoud AG Alhassane AG Intifiniga. Cette attaque, qui n’est pas une première dans la zone, serait l’œuvre d’individus armés non encore formellement identifiés évoluant à motos et qui auraient pris la direction de la frontière nigérienne après leur forfait. La coordination des Idakshak saisit l’occasion pour présenter ses condoléances les plus attristées aux familles et proches des victimes et demande à Dieu le Tout-Puissant d’accueillir les victimes dans son paradis éternel. Le porte-parole de la coordination, Salah Mohamed Ahmed Abba.
Visite avortée
Des dizaines de pick-up de l’armée avaient acheminé de nombreux soldats depuis Kayes pour la sécurité des visiteurs de marque. Le camp militaire de Nioro ne suffisait pas. Un nombre important de land-cruiser étaient venus de Bamako, des travaux ont été effectués en urgence au Pied-à terre de la ville. Tout avait été mis en place pour le séjour d’IBK et de son grand ami «le républicain», GMT. Le préfet du cercle avait convié les chefs de service à l’aéroport pour 9h du matin ce 22 octobre. Une forte ébullition dans la ville sainte où IBK n’est plus en odeur de sainteté. Les habitants ne cachaient pas leur hostilité à sa venue. Bamako : dans la nuit de dimanche à lundi, IBK se rend au domicile de GMT pour des conciliabules autour des nouvelles en provenance de Nioro. Nioro, lundi 22 octobre : il est midi, pas d’avion. Pas de nouvelles. Le préfet et ses adjoints ordonnent le retrait du dispositif de sécurité et d’accueil. Les militaires venus de Kayes prennent le chemin du retour vers 14h, désabusés et amers. Un d’entre eux lance : «a tò kèra molobaliya ye»! 16h : les véhicules de la présidence et du protocole reprennent le chemin de Bamako.
De sages conseils
Si tu veux vivre longtemps et heureux, écoute et pratique ces conseils : écoute et ne crois pas à tout ce que l’on te dit. Garde les secrets, ne raconte pas ce que tu entends. Ne dis pas tout ce que tu penses, mais dis toujours la vérité. Sois honnête, mérite que l’on te respecte. Reconnais tes erreurs et n’aie pas peur de dire «je ne sais pas» et «je regrette». Ne perds jamais le contrôle de toi-même et traite les autres de la même manière que tu voudrais qu’on te traite. Plutôt de critiquer, fait l’éloge de ceux qui t’entourent. Ne prive personne d’espérance, cela peut être la seule chose que quelqu’un possède. Laisse tomber la haine et la rancœur, ils font plus de mal à toi-même. Apprends à dire non avec courtoisie et aisance. N’oublie pas de dire «s’il te plaît» et «merci». Regarde les gens dans les yeux. Vis le moment présent et fais une seule chose à la fois. Ne laisse pas les choses en suspens. Fais ce qui est à faire au moment précis où cela doit être fait. Ne prends aucune décision quand tu es fâché. Il y a des choses qui ne reviennent pas en arrière : la parole prononcée, le temps parcouru et les opportunités qui se présentent. Tu as le droit d’être heureux. Par conséquent, profite de ce qui est beau. Découvre les plaisirs les plus élémentaires : voir, écouter, respirer, toucher et savourer.
Le téléphone de tous les malheurs !
Les histoires autour du téléphone portable peuvent faire des livres de nos jours, chaque cas est un scénario avec des acteurs très souvent des couples et ou une vie de foyer. Un réparateur de téléphone portable nous a confié qu’il répare les téléphones des grands patrons dans leur bureau. Parce que c’est rempli d’images et de vidéos pas croyables. Il en est de même pour certaines grandes dames du pays. Bon, nous avons tous des téléphones pareils, nos femmes et enfants ne peuvent pas les toucher. Un jeune Américain hospitalisé, il y avait une semaine, a reçu la visite de sa femme. Laquelle est repartie avec son téléphone portable. Quand le jeune homme s’en est rendu compte, il a couru 5 km, fait le tour du parking des voitures, descendu des escaliers, le tout dans son habit de malade. De fait, il était à l’hôpital pour pouvoir tranquillement converser avec certaines de ses petites amies. Il doit être un Américain Diarra.
Sacrée femme
Une femme a emmené son mari très malade chez le médecin. Après l’examen médical de routine, le Docteur a confidentiellement dit à la femme : donnez-lui un bon et sain petit déjeuner tous les jours, soyez agréable et de bonne humeur. Cuisinez un dîner délicieux et ne discutez pas de vos problèmes avec lui. Arrêtez de regarder les émissions de télévision et WhatsApp. N’exigez pas d’argent pour la Tabaski, pour la rentrée des classes ou de nouveaux bijoux. Votre mari est stressé. Si vous pouvez faire ça pendant un an, il ira bien. Sur le chemin du retour, le mari demande à sa femme : qu’a dit le docteur ? Sa femme répond : ta survie n’est pas possible !
Attention à l’eau potable
Juste pour attirer votre attention sur la qualité de l’eau que nous buvons. L’eau du robinet n’est pas du tout potable. Déposez de l’eau du robinet pendant 2 ou 3 jours, vous verrez au fond du récipient toutes les saletés de couleur foncée ; essayez dans plusieurs quartiers de Bamako, même résultat. Donc, nous nous intoxiquons en buvant cette eau ; nous tuons nos enfants à petit feu avec cette eau, eux et leur famille ne boivent pas cette eau. Nous qui n’avons pas les moyens de boire de l’eau minérale, pensons à notre vie, à notre santé, et surtout faites de cette lutte une priorité…
Hors de chez moi
Un couple va chez un sexologue. Il demande au médecin de les regarder pendant qu’ils font l’amour car ça ne se passe pas bien. Après qu’il eut fait l’amour, le médecin leur dit qu’il n’y a rien d’anormal. Et il paie les 40€ de consultation. Deux jours après, ils reviennent et, rebelote, font l’amour devant le médecin, paient et repartent. Au bout de la 5ème fois, le médecin leur demande pourquoi ils reviennent alors qu’il n’y a pas de problème. Le type lui dit : «elle est mariée, on ne peut pas aller chez elle, je suis marié on ne peut pas aller chez moi, l’hôtel c’est 70€, ici c’est 40€ et mon assurance santé me rembourse 80%. En plus, vous êtes tenu par le secret professionnel.»
Source: Le Reporter