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Modibo Kéita : « le Mali ne négociera pas le couteau sous la gorge »

C’est ce qu’a déclaré, Modiko Kéita, Haut représentant du chef de l’Etat pour le dialogue inter-malien. C’était ce jeudi matin au gouvernorat du district au cours d’une concertation qu’il a eue avec les partis politiques. Objectif : informer les partis politiques sur la feuille de route des futures négociations entre gouvernement malien et les groupes armés.

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Au cours de cette rencontre sommaire, le haut représentant du président de la République a parlé de la forme des prochaines négociations sans entrer dans les détails. Il a indiqué qu’une feuille de route a été élaborée laquelle sera soumise, sans délai, au gouvernement et aux groupes armés pour adoption. Suivront ensuite les négociations proprement dites qui aboutiront à un accord final. Il a précisé que les futures négociations se feront sous la supervision de la Minusma, de l’Union africaine de la Cédéao et sous la médiation de l’Algérie et du Burkina-Faso. Le Niger et la Mauritanie sont également retenus comme des facilitateurs.

Les représentants des partis politiques ont apprécié l’approche du Haut représentant du chef de l’Etat pour le dialogue inter-malien, avant de le bombarder avec des questions notamment sur le lieu des négociations, le choix des médiateurs ou des facilitateurs et le moment des négociations.

Sur quelle base se feront les négociations ?

La réponse de Modibo Kéita est sans appel : «l’Accord du 18 juin de Ouagadougou que nous le voulions ou pas, est un document».

En entendant que les groupes armés n’approuvent la feuille de route des négociations, le représentant spécial du président de la République dans les négociations a fait savoir que les premiers pourparlers se feront en Algérie mais l’accord final sera signé au Mali.

Certains intervenants n’ont pas caché leur inquiétude par rapport au choix de certains pays retenus comme médiateur ou facilitateur comme l’Algérie et la Mauritanie qui sont, selon eux, des «vrais faux –amis» du Mali.  Tous les accords de paix ou presque relatifs au problème du nord ont été signés en Algérie. Mais la suite on la connait. C’est pour ces raisons et d’autres encore que les partis politiques ont demandé au Haut représentant du président de la République et au gouvernement d’être très vigilants dans cette phase cruciale de la crise ; à tout faire afin que ces négociations qui s’amorcent ne produisent pas l’effet contesté par l’écrasante majorité des Maliens, à savoir la partition de notre pays.

Le Mali doit-il accepter de négocier en position de faiblesse ?

Modibo Kéita a assuré que le Mali ne négociera pas le couteau sous la gorge. Pour lui, l’essentiel, c’est de savoir ce que l’on veut.

Mais ce qui est sûr et inquiète plus d’un malien, c’est que depuis les événements des 17 et 21 mai derniers, les groupes armés occupent plusieurs localités du Nord et bénéficient en même temps du soutien officieux d’une certaine communauté internationale.

 

Autre presse

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