En vue de parvenir à des solutions endogènes, consensuelles et répondant aux aspirations légitimes actuelles et futures du peuple face aux différents problèmes qui minent le Mali, le siège social du parti Alliance Pour le Mali (APM-Maliko) sis à hippodrome a servi de cadre pour une conférence de presse. C’était hier mercredi 9 septembre 2020.
Ladite conférence s’est tenue en présence de la présidente des femmes Mme Oumou Bocoum et du président des Jeunes Mamadou Fofana du parti APM MALIKO. L’objectif de cette Conférence de presse était d’informer l’opinion nationale et internationale sur le dossier du Parlement de la CEDEAO et la présentation des propositions du Parti APM Maliko pour une transition réussie et apaisée dans notre pays.
Aux dires du président Modibo Kadjoké, « le parti APM Maliko est un parti engagé pour la cause du Mali. Et tout ce qui touche le Mali fortement nous touche et attire notre attention. Nous avons une vision ainsi que d’autres particularités. Et cette vision c’est le PNP… Nous pouvons dire tout simplement que nous, en tant que Maliens, nous devrons avoir confiance en nous- mêmes et nous sommes convaincus que tous les problèmes que nous rencontrons, les meilleures solutions sont les solutions endogènes, des solutions qui partent de nous, que nous-mêmes arrivons à construire ».
Selon lui, « aujourd’hui notre pays est en ébullition et il y a beaucoup de réflexion par rapport à notre situation de crise que nous sommes en train de vivre depuis très longtemps. Et chaque dix ans nous avons une rébellion et sur cinq chefs d’Etat, quatre sont partis par suite d’un coup d’Etat. Cela veut dire qu’il y a un malaise où une crise profonde, crise multi- dimensionnelle : crise scolaire, crise sociale, crise politique, crise sécuritaire, crise économique entre autres. Mais le Mali vit aujourd’hui avec toutes ces crises précitées. Alors qu’au niveau de APM-MALIKO nous pensons que la solution doit toujours partir de nous-mêmes . . .
Le protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance est un document qui nous engage et tous ceux que la CEDEAO en train de faire se trouve dans ce document.Il suffit de demander que le CNSP aide la CEDEAO à aider le Mali. Nous disons que nous Maliens nous pouvons. Et on peut aider le CNSP à aider la CEDEAO et à aider le Mali ».
Quant au conférencier, Professeur Moussa Doumbia il a tenu à préciser que : « les évènements du 18 août 2020 ont entrainé un vide institutionnel car la constitution de 1992 n’a pas prévu le cas de figure d’une démission du Président de la République en l’absence d’une Assemblée Nationale. Des concertations doivent être urgemment engagées entre l’armée et les civiles pour trouver un accord politique de transition sur trois ans. Cet accord devra être le plus inclusif possible. Une charte de la transition devra être élaborée, validée par le CRN et la haute autorité Morale de Veille de la transition ».
Toujours (…)
RETROUVEZ L’INTEGRALITE DE L’ARTICLE DANS LA PARUTION DU JEUDI 10 SEPTEMBRE 2020
Alpha C. SOW
NOUVEL HORIZON