Cofinancé par la Banque mondiale et le Royaume des Pays-Bas, le projet Niche vise la modernisation et la professionnalisation de l’enseignement supérieur malien. Il vient de produire ses premiers rapports.
Un atelier de restitution de rapport d’évaluation du projet Niche regroupe depuis hier à l’hôtel Onomo les responsables du projet et les universitaires autour de la restitution du rapport à mi-parcours du projet. La rencontre permettra aux responsables de se faire une idée des impacts mais aussi des faiblesses du projet en vue de bien coordonner les programmes des deux années à venir.
Initié en septembre 2014 pour accompagner la réforme engagée dans l’enseignement supérieur, le projet Niche est un accompagnement du Royaume des Pays-Bas au gouvernement du Mali à sa demande dans le cadre de la réforme structurelle au niveau du système de l’enseignement supérieur.
La composante essentielle de ce projet est axée sur l’amélioration de la gouvernance. Selon le Pr. Bakary Cissé, coordonnateur du projet Niche, il a été diagnostiqué que la non-performance du système d’enseignement supérieur au Mali repose sur le concept de centralisme qui fait que la tutelle assure toutes les fonctions de concept et de gouvernance au niveau des institutions d’enseignement supérieur. C’est pourquoi le gouvernement a décidé de conférer une autonomie aux universités et aux grandes écoles et d’attendre voir les résultats.
Le Royaume des Pays-Bas, à travers le projet Niche, a mis à la disposition un concept, les instruments et une méthode. L’inscription en ligne, qui a pu produire des statistiques fiables pour la première fois au Mali, la gestion rationnelle des universités et les fonds utilisés pour le payement des trousseaux et bourses font parties des impacts de ce projet.
Mme Traoré Fatoumata Dicko, représentant la ministre Assétou Founé Samaké, a remercié les concepteurs du projet et les experts qui ont fait cette évaluation à mi-parcours. Elle a invité les participants à partager leurs analyses et expériences pour que tous les points d’achoppement et tous les malentendus soient dissipés.
Les travaux prennent fin demain.
Zoumana Coulibaly