Ingérence, manipulation et truquage de Me Harouna Toureh
Dans le cadre de ses activités, le Cadre de Réflexion pour le Changement (CRC-Mali) a demandé un appui et un accompagnement à la Mission Multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (Minusma). Cela, dans l’espoir de la mise en œuvre du projet de citoyenneté dénommé « La sensibilisation pour l’importance de la carte NINA et tout le processus de récupération ». Fidèle à ses engagements, la Minusma qui envisage tout de même une élection large et crédible, avait répondu favorablement à la demande du CRC-MALI. Mais ce partenariat va prendre un coup dur avec la MINUSMA, à cause d’une lettre signée du patron de la boite, soupçonné être la main cachée du désormais ex porte-parole de la plateforme, Harouna. Un homme qui aurait cédé à un jeu pas franc, avec ses cadets du Cadre de réflexion pour le changement.
Une initiative si importante comme celle-là qui avait pour objectif de mobiliser les jeunes du Mali sur toute l’étendue du territoire autour de l’importance du retrait des cartes NINA. Avec le slogan « Chacun sa carte Nina », l’équipe de mobilisation à cet effet, dirigée par Mohamed Haïdara, voulait procéder à des sensibilisations, informations, sur tout le processus de récupération du numéro d’identification nationale. Ce projet de citoyenneté volontaire qui porte le label des jeunes du CRC-MALI, a été tout simplement saboté par Me Harouna Toureh motivé d’une mauvaise foi.
Selon une source proche du dossier, quand le président du C.R.C- Mali a adressé une demande d’appui et accompagnement pour l’exercice du droit de vote des jeunes auprès des responsables de la MINUSMA, celle-ci était prête à soutenir le projet, conformément à la lettre réf : MINUSMA/SRSG/070/17. Dans cette missive, il est noté : « Dans le cadre d’appui aux stratégies de communication et des projets de renforcement des acteurs du processus électoral en cours à la Minusma, en lien avec les objectifs de votre projet, la division des affaires Electorales vous propose un accompagnement technique afin de contribuer à la qualité de la mise en œuvre des activités de votre projet .par conséquent, un fonctionnaire de la division des affaires électorales vous contactera dans un bref délai », signée par le premier responsable, le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies au Mali, Mahamat Saleh Annadif.
Entre temps, Me Harouna Toureh a pris la besogneuse tâche de rentrer en contact par tous les moyens avec le président, Mohamed Haïdara, porteur du dit projet pour lui demander de travailler avec lui sous conditions d’inscrire ses jeunes au projet du C.R.C-Mali. Ouvert et courtois, le président des jeunes du CRC a accepté sa proposition. Ce qui fut une erreur qui coutera malheureusement l’accompagnement de la MINUSMA.
Comme son habitude d’ingérence dans les affaires, Harouna Toureh a demandé à la Minusma de ne pas accompagner le projet sous prétexte que c’est une initiative de ses jeunes. Ce qui est aberrant, la MINUSMA ne va pas se permettre quand même d’accompagner un même projet à deux reprises. Pour faire arrêter le projet, l’avocat de métier a argué que les deux groupes de jeunes ne s’entendent pas autour de l’initiative à savoir ses protégés jeunes tombés du ciel et le CRC-MALI. Ce qui est faux et archi faux! Car les jouvenceaux à qui il attribue la propriété du projet n’ont rien à avoir avec celui-là.
Contacté par ses victimes, le désormais président des jeunes robots, Me Harouna Toureh, a nié les faits. La question qu’on se pose est depuis quand la boite de la MINUSMA appartient à Me Harouna Toureh, dans la mesure où ses affirmations ont force de décision à la mission onusienne ? On peut aisément croire que ce cas exprime une main mise ou l’emprise de l’ancien porte-parole de la plateforme sur les fonctionnaires onusiens.
Nous y Reviendrons !
Tang Doz
LE DENONCIATEUR