En vue de donner sa position après la mise en place du Conseil national de transition (CNT), Mme Amina Soumaré, membre du Conseil national de la société civile (CNSC) a organisé, le lundi 7 décembre 2020, un point de presse.
D’entrée de jeu, Mme Amina Soumaré, a exprimé son incompréhension et son inquiétude par rapport aux conditions de sélection des membres du Conseil national de la transition. « Le décret fixant la clé du décret de répartition signé par le président de la transition, Bah N’Daw précise bien que 9 postes sont réservés aux organisations de la société civile. C’est dans cette optique que le Conseil national de la société civile étant la faitière de toutes les organisations de la société civile du Mali a envoyé 18 CV dont le mien. Parce qu’il a été demandé d’envoyer le double du quota prévu. Il est regrettable qu’aucun des CV envoyés par le CNSC pour siéger au CNT n’ait été retenu », regrette-t-elle.
Selon Mme Amina Soumaré, « cette démarche des autorités de la transition amène à s’interroger s’il y a une organisation mieux représentative au Mali au niveau de la société civile malienne mieux que le CNSC. Nous voulons savoir à quelle fin les autorités de la transition ont fait cette démarche solitaire d’exclusion ».
Toujours de l’avis de Mme Amina Soumaré, sa candidature pour être membre du CNT est motivée par mon engagement pour le Mali et son statut de victime récépissé N°102000054W enregistré au niveau de la CVJR. « Femme, chef d’entreprise, présidente de la fondation du Mali et secrétaire générale en charge du secteur privé, industrie, commerce et services au sein du Conseil national de la société civile du Mali (CNSC), je comptais sur mon entrée au CNT pour apporter la voix, la contribution des femmes victimes de violences conjugales, de violences durant les conflits armés. Je connais les préoccupations quotidiennes des nombreuses victimes pour avoir, à travers ma fondation, aidé plus de 300 femmes violées et attiré l’attention de l’Etat par des recommandations au nom du rôle de veille citoyen.
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