Après ce qui s’est passé dans plusieurs pays et récemment au Niger et au Bénin, les langues se délient pour faire le procès de ces missions internationales d’observation des élections en Afrique. Un business rentable qui tourne quasiment au tourisme. En effet, ceux qui observent dans le cadre de ces missions ne s’intéressent généralement qu’à trois choses : d’abord si le matériel électoral est en place en nombre suffisant, au bon endroit et au bon moment. Ensuite les heures d’ouverture et de fermeture des bureaux et enfin s’il n’y a pas eu des altercations au niveau des bureaux de vote. C’est pour conclure finalement, même s’ils ont des griefs à ce niveau, que ce n’est pas de nature à entacher la sincérité du scrutin. Des déclarations qui valident, implicitement, les élections au plan national, sans tenir compte des griefs des différents protagonistes dont les contestations, souvent fondées, se trouvent ailleurs qu’au niveau de ces trois points évoqués.
Source: sphynx