Le Mali va organiser dans les prochains mois des élections générales pour marquer la fin de la transition. Les multiples discussions entre le Gouvernement et la classe politique n’auront pas permis jusqu’à présent d’arrêter une décision sur la création d’un organe unique pour gérer les élections. Au sein de la classe politique, certaines formations sont dans la même dynamique que le Premier ministre et d’autres sont sceptiques. Dans une déclaration rendue publique, l’Union pour la République et la Démocratie (URD) pense qu’il faut accélérer le processus en procédant à sa mise en place.
De la conviction du Premier ministre, Dr Choguel Kokalla MAIGA, tous les experts consultés sur la question ont trouvé qu’il est possible de mettre en place un organe unique de gestion des élections tout en respectant le délai imparti à la transition. Le PARENA qui s’est inscrit dans la dynamique avait d’ailleurs proposé un chronogramme au Gouvernement devant permettre la mise en place du dit organe. Si plusieurs formations politiques sont sceptiques sur la capacité du Gouvernement à pouvoir mettre en place l’organe unique, l’URD estime qu’il faut achever le processus pour éviter les contestations électorales. Dans une déclaration en date du 23 juillet 2021, le parti a motivé son avis par les leçons tirées d’une expérience électorale marquée par de nombreuses contestations et insuffisances durant près de trois décennies de démocratie malienne. Aussi se référant aux graves incidents nés de la contestation des résultats de l’élection présidentielle de 2018 et tenant compte des recommandations de I’ Union Européenne et de la CEDEAO, l’URD pense qu’il faut instaurer un cadre de gestion du processus électoral susceptible de prendre en charge les insuffisances constatées afin d’éviter au Mali d’autres crises électorales. « L’URD prône depuis 2018 une réforme de notre (…)
MAHAMANE TOURE
NOUVEL HORIZON