Le sujet défraie la chronique depuis hier lundi matin. Des internautes et plusieurs pages d’information se sont adonnés à une vaste campagne d’obstruction sans avoir la matière de ce « rejet » de la mise en liberté provisoire d’Amadou Haya Sanogo.
« Nous avions demandé la mise en liberté provisoire depuis l’année passée et ça a été rejeté. Les gens confondent. C’est le pourvoi formulé à la suite de cela qui a été rejeté. Il y’a une autre demande de mise en liberté provisoire qui a été déposée, mais qui n’est pas encore traitée ». Cette déclaration est de Me Cheick Oumar Konaré, un des avocats de l’accusé Amadou Haya Sanogo et compagnons qui sont derrière les barreaux depuis fin 2013 dans l’affaire des bérets rouges disparus. Il a été joint par la Rédaction de votre quotidien LE COMBAT hier lundi quand nous bouclions le présent numéro. Le chefdu Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Étatqui a chuté le régime d’Amadou Toumani Touré par un putsch est toujours embastillé nonobstant maintes demandes de la mise en liberté provisoire par ses avocats qui ne désarment pas non plus.
Rappelons que beaucoup d’observateurs indexent l’absence du regard organisationnel et financier comme la mauvaise volonté politique du gouvernement. Ce qui retarde la tenue du procès. Procès qui a été premièrement avorté dans la cité de la verdure, Sikasso, pour des raisons floues en fin novembre 2016.
Seydou Konaté
LE COMBAT