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MINUSMA (ONU), SERVAL ET LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DU MALI : QUELLE ORGANISATION POUR UNE SÉCURITÉ DURABLE ET POUR DÉSARMER LES GROUPES ARMÉS

PASSERELLE POUR LA RECONCILIATION AU MALI – MINUSMA (ONU), SERVAL ET LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DU MALI :

QUELLE ORGANISATION POUR UNE SÉCURITÉ DURABLE, POUR DÉSARMER LES GROUPES ARMÉS ET POUR UNE SORTIE DURABLE DE LA CRISE ?

ANASSER AG RHISSA docteur expert tic informatique telecom gouvernance insecurite zone sahelo saharienne

 

Comme vous le savez, concernant la situation au Mali, le conseil de sécurité de l’ONU souhaite un règlement politique durable, une paix et une stabilité à long terme dans tout le Mali, Un et Indivisible.

Quelle organisation mettre en œuvre au Mali, en liaison avec les partenaires (ONU, SERVAL, CEDEAO, UA, UE, …), pour une sortie durable et définitive à travers un règlement politique durable de la crise Malienne ?

La passerelle internet pour la réconciliation au Mali (voir ci-dessous) a proposé des contributions qui vont dans ce sens.

1. PASSERELLE POUR LA RÉCONCILIATION AU MALI

La passerelle internet pour la réconciliation nationale qu’on (avec des centaines de milliers voire des millions d’internautes) a formalisée, le 04 JANVIER 2014, à travers ma contribution « Plusieurs revendications du MNLA contiennent des amalgames » et initiée depuis juillet 2012 à travers les contributions de sortie de crise que j’ai faites.

Comme je disais, certaines de ces contributions ont été adressées au Président Malien, aux Maliens et aux partenaires, sous forme de lettres ouvertes en ligne dont celles du 02 JUILLET 2012 et du 30 MARS 2013.

Ayant beaucoup intéressée les internautes et les Maliens, faisant partie de cette passerelle internet pour la réconciliation nationale, ma contribution intitulée « Plusieurs revendications du MNLA contiennent des amalgames » se trouve à l’adresse internet:

http://www.bamada.net/mobile/les_faits_divers_au_mali/lettres_ouvertes_mali/90374-plusieurs-revendications-du-mnla-contiennent-des-amalgames.html

Une autre contribution de cette passerelle internet a été publiée le 18 janvier 2014 sur Malijet. Elle est intitulée :

Passerelle pour la réconciliation au Mali, négociations inclusives et lettre ouverte aux groupes armés MNLA, HCUA, MAA et FPR.

On pointe sur cette contribution à l’adresse:

http://www.bamada.net/les_faits_divers_au_mali/lettres_ouvertes_mali/91350-passerelle-pour-la-reconciliation-au-mali-negociations-inclusive.html

De même, une autre contribution a porté sur une lettre ouverte au Président IBK, aux Maliens et aux partenaires sur le processus inclusif et la médiation, vous la trouverez à l’adresse :

http://www.bamada.net/les_faits_divers_au_mali/lettres_ouvertes_mali/91778-passerelle-pour-la-reconciliation-au-mali-processus-inclusif-de.html

Ensemble, les Maliens sortiront TOUS vainqueurs de cette crise.

Contribuons-tous à cette passerelle internet pour la réconciliation nationale, le développement durable, la paix et la résilience durables mais aussi pour la durabilité et la sécurité du Mali.

Cette passerelle internet est faite pour intégrer et accompagner ce processus inclusif de négociations, elle contribuera à le crédibiliser.

Cette contribution fait partie de cette passerelle internet pour la réconciliation nationale au Mali.

Nous militons pour le retour à une paix et une stabilité durables au Mali et nous souhaitons le soutien de tous, en particulier du Président Malien, du gouvernement Malien, du Président de l’assemblée nationale du Mali, des Ministres Maliens, des partis politiques Maliens, de la société civile, de la CEDEAO et du conseil de sécurité de l’ONU, de l’ONU, de l’UA, de l’UE, de la France, des USA et de tous les partenaires.

Avançons tous, ensemble, pour rendre ce processus inclusif crédible.

N’excluons personne. Chacun pourra apporter quelque chose à ce processus.

1. ORGANISATION GLOBALE POUR UNE SÉCURISATION EFFICACE AU MALI

Nous n’avons pas intérêt à nous mettre la communauté internationale, entre autres, à travers l’ONU, la MINUSMA  Serval, la CEDEAO, l’UA, l’UE, sur le dos, nous devons travailler de concert pour que la sécurité au Mali soit assurée de façon efficace.

Le respect mutuel et la synchronisation des opérations entre la MINUSMA (ONU) et les forces de défense et sécurité doivent être exigés, de même qu’entre SERVAL et les Forces de défense et sécurité du Mali.

Une mise au point sérieuse et une décrispation de l’atmosphère doivent être faites afin de répartir dans de bonnes conditions et d’oublier les différends.

Ce qui a été fait lors de la rencontre entre Koenders (émissaire de l’ONU) et le Président IBK.

Je pense qu’il serait judicieux de penser à une nouvelle organisation de la MINUSMA avec plus d’implication du Mali ET plus de synchronisation entre la MINUSMA et les forces de défense et sécurité du Mali.

De même, le lien entre ces dernières (MINUSMA et Forces de défense et sécurité du Mali) et SERVAL doit être repensé avec plus de synchronisation.

1.1. ORGANISATION GLOBALE A TROIS PIEDS

Une nouvelle organisation globale, axée sur une synchronisation intelligente entre les trois entités, MINUSMA, SERVAL et les forces de défense et sécurité du Mali) doit être mise sur pieds.

Elle repose sur ses trois pieds: MINUSMA, SERVAL et LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DU MALI.

Cette organisation va gérer la base de renseignements (support de la guerre de renseignements) sur le terrorisme et sur la sécurisation du Mali et le lien avec celle de la zone sahel.

DONC, UNE COOPÉRATION RÉGIONALE ET INTERNATIONALE EST NÉCESSAIRE POUR VENIR A BOUT DU TERRORISME ET DES CONFLITS INVOQUANT PLUSIEURS PAYS DU CHAMP.

C’est ainsi que, pour nous, la rencontre, qui vient de se tenir, entre le président IBK et Koenders est importante, de même que LA RENCONTRE PROCHAINE LES 02 ET 03 FEVRIER 2014 AVEC DES MEMBRES DU CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L’ONU.

Espérons que la quasi-totalité, voire la totalité, de tous ces éléments soient abordés.

Cette nouvelle organisation prendra en charge efficacement la sécurité au Mali, en particulier elle sécurisera dans de bonnes conditions le dialogue inclusif, inter-Maliens, qui se tiendra au Mali.

SANS CETTE SÉCURISATION, UN DIALOGUE SEREIN, AVEC UNE QUIÉTUDE TOTALE, N’AURA PAS LIEU.

Prenons-nous la main dans la main avec nos partenaires, avec une synchronisation intelligente, nous vaincrons.

1.2. QUI DOIT DÉSARMER LE MNLA ET LES GROUPES ARMÉS ?

Comme je l’ai toujours dit, on ne peut pas négocier ou dialoguer l’arme au dessus de la tête.

Donc, le MNLA et les groupes armés doivent être cantonnés et désarmés immédiatement.

La résolution 2100 de l’ONU parle de ce désarmement.

L’accord de Ouagadougou parle du cantonnement et du désarment à la fin.

Le conseil de sécurité de l’ONU, dans son communiqué du 23 janvier 2014, parle du cantonnement et du désarmement immédiat.

Qui doit assurer le désarmement du MNLA et des groupes armés ?

Sous le couvert de la résolution 2100 de l’ONU, l’organisation à trois pieds, MINUSMA, SERVAL ET LES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ DU MALI, dont j’ai parlée dans ma contribution, doit assurée ce désarmement.

On n’a pas besoin d’une nouvelle résolution de l’ONU pour ce faire.

Il faut juste se parler, s’organiser en se synchronisant intelligemment et ne pas se mettre l’ONU et SERVAL sur notre dos MAIS travailler avec elles pour y arriver.

Le fait que le représentant (Koenders) de l’ONU soit venu voir le Président IBK et que ceux des représentants du conseil de sécurité sont venus nous voir, les 02 et 03 Février 2014, montrent que le dialogue et une telle synchronisation intelligente sont indispensables.

Prenons-nous les mains dans les mains et dialoguons pour y arriver.

La bonne volonté de TOUS est indispensable.

2. MÉDIATION AU MALI

2.1. LA DOUBLE MÉDIATION COMME SOLUTION ULTIME

La double médiation assurée par Blaise Compaoré et Alger est la solution car les groupes armés sont divisés, certains préfèrent Blaise Compaoré comme médiateur et d’autres préfèrent l’Algérie.

Aucun de ces médiateurs ne fait l’unanimité.

Si on prend un médiateur autre (cas du Maroc, comme le propose certains dont le MNLA) que les deux précédents, ça reviendra à tout recommencer.

Ce qui éloignera les chances du succès.

Contentons-nous de Blaise Compaoré et de l’Algérie, validons-les TOUS comme médiateurs et avançons.

N’oublions pas que ce n’est eux qui résoudront la crise pour nous.

ILS NE FERONT QU’ARBITRER.

COMME LE DIALOGUE INCLUSIF SE FERA AU MALI, A DEUX, C’EST PLUS FACILE CAR SI UN EST ABSENT, IL Y A DES CHANCES QU’IL Y AIT L’AUTRE PRÉSENT.

2.2. ÉTABLIR LA CONFIANCE MUTUELLE

C’est clair, pour moi, que la seule solution pour régler la crise Malienne est une décentralisation équilibrée et équitable dans un Mali Un et Indivisible.

J’ai adressé en ligne, le 24 SEPTEMBRE 2013, une lettre ouverte au Président du Mali, aux Maliens et aux partenaires sur le choix idoine de modèles d’organisation et de gouvernance (décentralisation, fédération, fédéralisme, autonomie, indépendance) pour le Mali.

ELLE MONTRE QUE SEULE UNE DÉCENTRALISATION ÉQUILIBRÉE ET ÉQUITABLE CONVIENT AU MALI.

HORS DE QUESTION DE PARLER D’ENTITÉ AZAWAD.

Contrairement à ce que dit le MNLA et certains groupes armés, LES RÉGIONS DU NORD DU MALI NE S’APPELLENT PAS AZAWAD.

Pour mettre en œuvre cette décentralisation équilibrée et équitable, au préalable, les groupes armés doivent être désarmés et la réconciliation doit se faire.

L’accord de Ouagadougou exige le cantonnement puis le désarmement à la fin.

Le conseil de sécurité de l’ONU exige ce désarmement immédiat.

Pour IBK, c’est un préalable à toute négociation.

C’est une question de temps, mais le MNLA sera dans l’obligation comme tous les groupes armés de se faire cantonner et de déposer les armes car on ne peut échanger avec quiétude en ayant une arme au dessus de la tête.

Bien sûr, ça sera difficile qu’ils désarment mais ils seront obligés de le faire CAR le Mali et la quasi-totalité de tous les partenaires sont maintenant unanimes sur l’obligation de ce désarmement.

Il faut que les partenaires qui leur donnent assistance puissent la conditionner à ce désarmement MAIS aussi conditionner, comme l’a fait le Président IBK et l’ONU, la suite du processus de négociation à ce désarmement.

Le(s) médiateur(s) aussi doit (doivent) conditionner leur travail à ce désarmement.

Comme je l’ai déjà dit, sachant que les groupes armés du nord sont divisés sur la question de la médiation, il est souhaitable qu’en plus du médiateur Algérien que le médiateur Blaise Compaoré soit aussi confirmé.

L’atmosphère de confiance indispensable pour mener le dialogue inclusif ne pourra être garantie que si les parties prenantes s’accordent sur le(s) médiateur(s).

Faisons régner cette confiance entre les parties prenantes MAIS aussi entre tous les Maliens et avançons, ensemble, vers la réconciliation nationale dans un Mali Un et Indivisible.

Vous savez certains membres du MNLA m’avaient dit que dès qu’il y aura des garanties par la communauté internationale, le MNLA acceptera la réconciliation nationale et la coexistence pacifique dans un Mali Un et Indivisible et tout rentrera dans l’ordre.

Comme le Mali, la communauté internationale l’a dit, à travers l’ONU, elle exige le désarmement des groupes armés et un règlement politique de la crise dans un Mali Un et Indivisible.

3. AUTONOMIE OU INDÉPENDANCE POUR LE MNLA OU BIEN DÉCENTRALISATION POUR LE MALI, QUELLE SOLUTION POUR REGLER DURABLEMENT LA CRISE AU MALI ?

Certains, comme des membres du MNLA, parlent d’autonomie ou d’indépendance, d’autres au Mali parlent de décentralisation adaptée, quelle est la solution idoine pour régler définitivement la crise Malienne.

Nous sommes en démocratie et le rapport de force entre entités au Mali doit être régi par des règles démocratiques et la discrimination positive.

C’est clair, pour moi, que la seule solution pour régler, de façon définitive, ce conflit, est une décentralisation équilibrée et équitable dans un Mali Un et Indivisible.

Attention, ne pas confondre, l’autonomie et l’indépendance.

Selon Wikipédia, la décentralisation consiste dans le transfert d’attributions de l’État à des collectivités territoriales (en cas de décentralisation territoriale) et à des institutions publiques (en cas de décentralisation technique ou fonctionnelle) différentes de lui et bénéficiant, sous sa surveillance, d’une certaine autonomie de gestion (autonomie matérielle, autonomie organique et autonomie fonctionnelle).

Décentralisation ne signifie pas indépendance car la structure décentralisée reste sous la surveillance et le contrôle de l’État (sous tutelle ou contrôle de légalité).

Les services sont décentralisés, et non déconcentrés, par délégation à des collectivités territoriales et/ou institutions publiques, aux niveaux régional et local, considérées comme des personnes morales de droit public.

Il y a une grande différence entre une autonomie de gestion dans le cadre d’une décentralisation et une autogestion, qui, elle, ressemble à l’indépendance.

L’autogestion est une gestion autonome (self management ou autonomic management).

Le modèle d’organisation et de gouvernance associé est souvent appelé AUTONOMIE pure.

Un système autogéré (caractérisé par l’autogestion) possède, en général, des composantes interconnectées entre elles.

L’autogestion se fait à travers le traitement autonome que contient le système ou que contient chacune de ses composantes et ses riches interfaces de services et de communication, pour l’auto-configuration, l’auto-cicatrisation en cas de problèmes, l’auto-optimisation et l’auto-sécurisation.

Les composantes d’un système caractérisé par l’autogestion sont hautement autonomes, ce qui demande de très gros moyens pour la survie du système. Est-ce possible au Mali ?

Vous voyez, donc, d’où vient la confusion : autonomie de gestion (bien préciser, dans le cadre d’une décentralisation) et gestion autonome ne sont pas les mêmes.

MALHEUREUSEMENT, CERTAINS GROUPES ARMÉS ET CERTAINS MALIENS FONT LA CONFUSION.

J’ai adressé en ligne, le 24 SEPTEMBRE 2013, une lettre ouverte au Président du Mali, aux Maliens et aux partenaires sur le choix idoine de modèles d’organisation et de gouvernance (déconcentration, décentralisation, fédération, fédéralisme, autonomie, indépendance) pour le Mali.

ELLE MONTRE QUE SEULE UNE DÉCENTRALISATION ÉQUILIBRÉE ET ÉQUITABLE CONVIENT AU MALI.

La bonne gouvernance d’une telle décentralisation, équilibrée et équitable, permettra d’apporter une solution définitive à la crise Malienne.

4. CONTACT

Dr ANASSER AG RHISSA

Expert TIC et Gouvernance

E-mail: Webanassane@yahoo.com

TEL au Mali : (00223) 78 73 14 61

 

Source: MINUSMA

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