Depuis l’arrivée de monsieur Bocari Tréta à la tête du département du Développement rural, c’est le comble. Et la raison principale l’écartement des non militants du RPM dans la gestion des affaires du département.

En effet, rien ne va plus au niveau du département en charge du développement rural pour les agents qui ne sont pas membres du Parti au pouvoir.

Au niveau de ce département, c’est le RPM ou la porte pour les responsables du département du développement rural.

S’agissant des autres fonctionnaires qui n’occupent pas des postes de responsabilités et qui ont aussi refusé de devenir militants du parti au pouvoir, c’est l’écartement total. Ceux-ci ne voient plus leurs noms figurer sur la liste des missionnaires, des promus…

Plus grave, aucun travail qui peu rapporte de l’argent au titre de prime n’est confié à eux.

Par ailleurs, ces non adhérents voient leurs noms raillés de la liste des bénéficiaires de formations ou d’ateliers.

En outre, certains sont simplement affectés à l’intérieur du pays ou à d’autres services. Cela parce que, l’homme fort du département ne veut travailler qu’avec des membres de son parti.

Comme si le pays appartient au RPM.

En conclusion, l’on peut dire que, l’homme qu’il faut à la place qu’il faut n’est plus d’actualité au ministère du Développement rural.

Youssouf Traoré

Source: La Boussole