Le Syndicat Libre des Travailleurs des Affaires Étrangères (SYLTAE) est en grève depuis ce matin pour une durée de 4 jours. Le SYLTAE dénonce un manque d’avancement dans la mise en œuvre de l’accord signé en 2017 entre le syndicat et le gouvernement. Ce document vise entre autres l’amélioration des conditions des travailleurs du ministère des affaires étrangères.
L’ensemble des fonctionnaires du ministère des affaires étrangères adhère à cet arrêt de travail, selon les responsables du syndicat. Durant 4 jours, seul le service minimum sera assuré dans les institutions diplomatiques et consulaires maliennes.
L’amélioration de leurs conditions de travail et l’application du décret fixant les avantages accordés au personnel diplomatique, administratif et technique dans les missions diplomatiques. Ce sont entre autres revendications faites par le SYLTAE.
Selon le secrétaire aux revendications du SYLTAE, Issa Adama Maïga, le préavis de grève annoncé il y a une semaine a été maintenu à cause de la « sourde oreille du gouvernement ».
En marge de cette grogne des fonctionnaires des affaires étrangères, le syndicat des transporteurs des mines annonce une grève illimitée à partir de demain. Au même moment, celui des administrateurs civils prévoit également d’aller en grève du 28 au 30 mai prochain.
Face à la multiplication de ces arrêts de travail, certains économistes appellent les autorités du pays et les syndicalistes à prioriser le dialogue. Selon eux, ces grèves ont des impacts négatifs dans tous les secteurs notamment économique du pays.
Modibo M Macalou, économiste
Studio tamani