L’information à été donné au cours de la présentation des voeux du nouvel an de madame le ministre à la presse. C’était jeudi 18 janvier dernier au centre national de documentation et d’information de la femme et de l’enfant (CNDIFE). On notait la présence du Secrétaire général du département, Mohamed Ataher Maiga, du Chef de Cabinet Mme Diallo Kama Sakiliba, d’autres proches collaborateurs et la représentante de la Maison de la presse Dado Camara. C’est dans le souci de meilleur accompagnement de la presse pour l’atteinte de ses objectifs que le Ministère de la Promotion de la femme de l’enfant et de la famille a initié cette séance de présentation des vœux à la presse, premier du genre.
Dans son propos introductif, la ministre de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Traoré Oumou Touré dira que l’objectif de cette séance de présentation des vœux est de présenter ses voeux à la presse mais aussi et surtout de favoriser l’échange avec le département en charge de la famille, de la femme et de l’enfant. Soucieuse de la cause féminine, Traoré Oumou Touré a profité de l’occasion pour plaider la cause de la femme malienne qui, selon elle, est confrontée à plusieurs problèmes qui empêchent son épanouissement. Selon madame le ministre, en plus de l’analphabétisme, les violences basées sur le genre et les conséquences de conflits, la femme malienne est considérée comme deuxième en Afrique après la Centrafrique qui meurt en donnant la vie.
Pour faire face à ces problèmes, la ministre de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille annonce de grandes réformes pour 2018 pour consolider les missions du département et répondre aux aspirations du peuple malien. Il s’agira notamment de l’élaboration du plan décennal pour l’autonomisation de la femme de l’enfant et de la famille, l’élaboration de la loi relative à la lutte contre les violences basées sur le genre, la création d’un programme national de lutte contre les violences basées sur le genre, l’élaboration de la loi relative à la protection de l’enfant et la participation des femmes au processus électoral et aux élections de 2018 avec l’accent mis sur l’option élevée du taux de femmes élues qu’elle estime contribuer à la construction et à la formation du malien nouveau. Chose qui tient beaucoup à cœur à madame le ministre. Elle a par ailleurs invité à l’implication de tous surtout de la presse pour accompagner ces initiatives allant dans l’amélioration de la condition de la femme malienne. Quant à la représentante de la Maison de la presse, Dado Camara, elle a qualifié l’initiative d’heureuse et qui honore la presse tout en souhaitant sa pérennisation.
Mamadou Nimaga
L’Enquêteur- Mali