a Première ministre Sophie Wilmès a assuré mercredi « suivre la situation de près » après l’accident survenu au Mali, où deux militaires belges ont été blessés en matinée lorsque leur véhicule a roulé sur un engin explosif improvisé (IED), le premier incident du genre à toucher des Casques bleus belges depuis leur arrivée en nombre dans le pays, en 2018.
« Éprouvante première journée de l’An neuf pour nos soldats au #Mali. Avec le Ministre de la Défense (Philippe Goffin, ndlr), nous suivons la situation de près », a-t-elle indiqué sur Twitter. « Mon infinie gratitude à celles et ceux qui, sur le terrain, assurent notre sécurité et défendent nos libertés au quotidien » au Sahel, a ajouté la cheffe du gouvernement fédéral en affaires courantes.
Un véhicule, un blindé léger MPPV (« Multipurpose Protected Vehicles ») de type Dingo II, a roulé sur un engin explosif mercredi à 10h16 au Mali, blessant deux militaires belges. Ils ont été transférés à l’hôpital de campagne « rôle 2 » de l’opération française Barkhane à Gao (nord du Mali) puis à l’infirmerie allemande de la Mission de l’Onu pour la stabilisation du pays (Minusma), a précisé un porte-parole militaire à l’agence Belga.
Un troisième militaire a été transféré pour contrôle, a précisé la Défense dans un communiqué. L’état des soldats – dont ni l’identité ni l’unité d’origine n’ont été révélées – est « stable » et les familles ont été prévenues.
L’armée belge est présente au Mali avec une nonantaine de militaires au sein de la Minusma et une dizaine dans le cadre de la mission d’entraînement de l’Union européenne (EUTM-Mali) qui forme l’armée malienne.
Source: lesoir.be