Bamako – Ce mardi 12 février, 156 migrants maliens qui étaient bloqués en Libye ont été assistés au retour par le Gouvernement Malien, en partenariat avec l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM). Cette arrivée porte à 11035 le nombre de Maliens rentrés au pays depuis le lancement de l’Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration au Mali en 2017.
Ce 30ème vol charter affrété par l’OIM a été organisé avec l’appui de la représentation diplomatique du Mali en Libye ainsi que le bureau de l’OIM Libye qui a répertorié, enregistré et assisté les migrants avant leur retour. Plus de 70% de ces migrants de retour étaient candidats à l’immigration vers l’Europe.
A Bamako, les 156 migrants dont 13 femmes, ont été accueillis à l’Aéroport international de Bamako par les autorités Maliennes et les agents de l’OIM, avant d’être conduits par bus, à la Cité d’accueil et d’information des Maliens de l’extérieur où ils ont bénéficié d’une assistance multiforme : hébergement temporaire, soins de santé, eau, nourriture ainsi que de l’argent de poche (52 000 Fcfa) afin qu’ils puissent rentrer dans leurs communautés d’origine ou résidence habituelle.
Parmi ces Maliens de retour, certains vivaient avec leurs familles depuis plusieurs années en Libye tandis que d’autres, majoritairement des jeunes, ressortissants de Bamako et des régions de Kayes Ségou et Sikasso étaient dans des centres de détentions libyennes.
Afin d’offrir une alternative à la migration irrégulière, l’Initiative Conjointe UE-OIM financée par l’Union européenne prévoit une assistance à la réintégration pour les migrants de retour au pays.
Ils sont aujourd’hui près de 1 000 jeunes maliens de retour depuis mai 2017 qui ont pu bénéficier de cette assistance.
Dans le cadre de ce projet qui a pour objectif de contribuer au renforcement de la gestion des migrations et assurer la protection, le retour et la réintégration durable des Maliens au Mali et des migrants présents au Mali vers leur pays d’origine, certains de ces Maliens de retour bénéficient de formation, de matériels de réinsertions pour débuter leur nouvelle activité. D’autres reçoivent des soins médicaux et psychosociaux, l’accès au logement et une assistance à la scolarité de leurs enfants. Ce projet est financé par l’Union européenne.
Source: Le Républicain