Le 4 septembre 2020, à l’appel de l’Association Malienne des Expulsés (AME) et ses partenaires financiers, le Centre Aoua Kéita de Bamako a servi de cadre à l’atelier d’échange , d’information et de réflexion sur la Migration sur le thème «les migrations et la crise sanitaire du Covid-19 : quelle réinsertion socioéconomique des migrants pendant et après la crise ?». Les travaux ont été ouverts par la représentante du Ministère des Maliens de l’Extérieur, Mme Ongoiba. A ses côtés, le président de l’AME, Ousmane Diarra.
Le présent atelier, a indiqué le président de l’AME, Oumsane Diarra, a pour but de s’interroger sur les politiques publiques actuelles de gestion de la migration face au défi constant de réinsertion socioéconomique des migrants; de mesurer l’impact du Covid-19 sur la mobilité humaine dans toutes ses formes; et de penser à la gestion de la migration après le Covid-19. L’atelier, dit-il, initié par l’AME s’inscrit en droite ligne de la perspective d’attirer davantage l’attention des acteurs sur la problématique de la réinsertion et de la santé publique des migrants à l’échelle nationale et internationale. L’objectif visé, ajoute Ousmane Diarra, est d’inciter les décideurs à s’intéresser davantage à la problématique de réinsertion socioéconomique et de préservation de la santé publique des migrants. Mme Oigoiba a, au nom du département des Maliens de l’extérieur réaffirmé le soutien total de son département aux côtés de l’AME dans la lutte pour la défense des migrants. « le défi de la réinsertion socioéconomique des migrants à l’épreuve des politiques publique s nationales en matière de la gestion de la migration » ; «le bilan et la perspective de la migration professionnelle »; «les impacts du Covid-19 sur la mobilité humaine et la pertinence des stratégies de riposte adoptées par les États pour y faire face»; «Post Covid-19 : vers une nouvelle gestion de la migration?», étaient entre autres sous thèmes développés par les experts de l’APEJ, de l’ANPE, de la Délégation générale des Maliens de l’Extérieur (DGME) à l’endroit des délégués.
Source: Le republicain mali