« 10% des postes de députés sont trop élevés pour les maliens établis à l’étranger, malgré que ceux-ci sont plus de 6 millions à travers le monde ». Ces propos tenus par Issa Kaou Djim à l’égard des maliens de l’extérieur n’ont pas été du goût du Conseil supérieur de la diaspora malienne qui demande de prendre des sanctions contre lui .
Invité à prendre part dans l’émission « Sans langue de bois », le dimanche 31 janvier 2021, sur la chaine Cherifla TV, le président du CSDM, Mohamed Chérif Haïdara avait en face de lui le tonitruant Issa Kaou Djum, membre du Conseil National de Transition( CNT) et non moins 4ème vice-président de cette Institution. Au fil de l’émission, ce dernier s’est donné le luxe de minimiser, voire de nier le rôle combien de fois important de la diaspora malienne et son impact dans le développent socio-économique du pays.
Pour que ce genre de mépris ne soit plus réservé à l’égard de cette diaspora que nul n’est sensé ignorer l’apport dans l’économie nationale, le Conseil supérieur de la diaspora malienne (CSDM), par le biais de son président a rendu public un communiqué dans lequel il exprime son mécontentement. C’était le week-end dernier à la faveur d’un point de presse.
Pour le CSDM, les propos d’Issa Kaou Djim sont de caractère méprisable à l’égard de l’ensemble de la diaspora malienne. De même, le communiqué invite Kaou Djim à comprendre que résider à l’étranger ne saurait faire de la diaspora des apatrides, des renégats et encore moins des maliens de moindre valeur. « Tout comme lui, nous, maliens de la diaspora avons les mêmes droits et devoirs vis-à-vis de la nation malienne » fera comprendre la faîtière.
Bien que le président du CNT, le colonel Malick DIAW ait présenté des excuses au nom de cette Institution lors de l’entretien qu’il a été accordé au CSDM, le 3 février 2021, la faîtière lui demande de recadrer Issa Kaou Djim. Car selon elle, dans un élan populiste, ce dernier se permet de parler à tort et à travers sur les sujets qu’il ne maitrise pas. Quant bien même que cela n’honore pas les parlementaires et met déjà en péril la transition.
Cependant, au regard du comportement belliqueux à plusieurs reprises d’Issa Kaou Djim, la diaspora malienne, à travers le CSDM pense qu’il ne devrait plus être le 4ème vice-président du CNT, encore moins membre de cette institution.
Également, après de tels propos, M. Djim projette de se rendre dans différents pays où la communauté malienne est fortement représentée comme la Côte-d’Ivoire. Pour le CSDM, devenu aujourd’hui une persona non grata aux yeux de la diaspora malienne, Issa Kaou Djim aura le courage de tenir les mêmes propos méprisants voire insultants.
Diakalia M Dembélé