Le 34ème sommet de l’Union africaine, tenu le week-end passé à Addis-Abeba, a choisi la culture, le patrimoine comme thème général, malgré la pandémie du coronavirus.
En raison de cette maladie, beaucoup d’observateurs pensaient que le thème de cette conférence sera sur les mesures barrières ou la mobilisation de fonds pour lutter contre le coronavirus. A la surprise de ces derniers, la culture a été au centre des discussions : « Arts, culture et patrimoine : un levier pour construire l’Afrique que nous voulons ».
Dans un communiqué, l’UA révèle que « le patrimoine culturel sera pour les 12 prochains mois au centre des discussions dans la plupart des évènements organisés par l’UA ».
Est-il étonnant que la culture occupe en 2021 une place importante à Addis-Abeba ? Que non ! En effet, depuis sa naissance, dans la charte de l’Organisation de l’Union Africaine (OUA) en 1963, la culture est inscrite dans les priorités du mouvement panafricain.
Elu par ses pairs Champion de l’UA pour la culture, les arts et le patrimoine en février 2020, IBK a multiplié les initiatives et les rencontres pour relever ce défi. C’est ainsi qu’il a instruit à son ministre de la culture, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo, de tout mettre en œuvre pour que le mandat du Mali soit auréolé. Cette dernière s’est démenée comme un beau diable dans tous les forums et aux Nations Unies pour parler de culture, d’arts et de patrimoine. De même, elle a été de toutes les rencontres et a fortement contribué à faire connaitre la culture africaine et afro-descendante. Sans fanfaronnade, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo doit être fière de son bilan, surtout quand on sait qu’elle a pris une part appréciable pour que le 24 janvier soit consacré par l’UNESCO journée mondiale de la culture et afro-descendante.
Mme Dramé Kadiatou Konaré, l’actuelle ministre de la Culture, doit s’appuyer sur les acquis pour prétendre faire plus et mieux dans un monde de plus en plus compétitif et égoïste.
Wa Salam
El Hadj Chahana Takiou
Source: Journal le 22 Septembre- Mali