C’est donc le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (JNIM) d’Iyad Ag Ghali qui a finalement revendiqué l’attaque du mercredi dernier contre une patrouille de l’Opération Barkhane coûtant la vie à 2 soldats français et blessant un autre, près d’Indeliman, dans la région de Ménaka. Pourtant, au départ, nombreux sont ceux qui pensaient que cette attaque était l’œuvre des éléments proches d’Adnan Abou Walid Sahraoui, chef de l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EGIS).
Pour autant, l’on n’avait pas exclu une collaboration avec les éléments du JNIM. Surtout que les deux mouvements ont annoncé en décembre dernier, qu’ils allaient opérer un rapprochement en vue de combattre l’armée française et ses alliés. D’autant que le JNIM depuis l’annonce de sa création a revendiqué plusieurs attaques perpétrées dans cette zone, pourtant terrain de prédilection de la branche sahélienne de l’Etat islamique. De même que le JNIM a également revendiqué sa responsabilité dans une attaque à la mine perpétrée, le 19 février dernier, dans la localité d’Amechecheg, au nord-ouest de Tessalit.
çais, et en blessant un autre sur le lien routier entre les villes de Gao et Manca extrême nord-est du Mali.
Le groupe a également adopté une autre déclaration dans le bombardement d’une mine sur les autres véhicules militaires près de la « Abshgshg » dans la zone Tsalit au nord de Kidal, sans annoncer les résultats de l’explosion.
kibaru