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Menaces de mort contre les acteurs politiques: Quand les « Sages de Ségou » se trompent de cibles : Pourquoi ne pas commencer par Iyad AG Ghaly, Amadou Kouffa et autres ?

Les « sages de Ségou », dans une vidéo circulant sur les réseaux sociaux, menacent de mort tout acteur politique qui s’aviserait à organiser des protestations contre la décision de dissolution des partis politiques du gouvernement de Transition.

Un appel à la haine et à la mort qui n’a nullement ébranlé les autorités judiciaires de notre pays ! Dans l’élément en question, des hommes habillés en marabout évoquent leurs connaissances des savoirs ancestraux et disent attendre fermement tout acteur politique qui tenterait d’envisager des actions hostiles contre les autorités de la Transition à cause de la dissolution des partis politiques. « Que celui qui imbu de lui-même tente voir seulement, nous allons faire ce qui est nécessaire pour le mettre hors de nuire, le mettre à mort pour ceux qui n’ont pas compris. Et on fera le reste après lui… » !

Ces propos sont vraiment graves et condamnables à plus d’un titre dans un pays fragilisé par l’insécurité et des tensions sociopolitiques et économiques, dont la priorité nationale doit être de recoudre le tissu social et d’œuvrer à l’instauration d’un climat de paix, de cohésion et de réconciliation.

C’est si grave qu’on est tenté de leur demander où ils étaient et où ils sont encore à ce jour, pendant que Iyad Ag Ghali, Amadou Kouffa et autres continuent d’écumer et de tuer les maliens ? Les auteurs de propos du genre, pour ne pas dire les sages de Ségou, doivent être rappelés à l’ordre, ce d’autant que ce n’est pas la première fois qu’ils s’illustrent ainsi. On se rappelle, ils avaient qualifié le mémorandum publié par les proches de l’ancien Premier ministre Choguel Kokalla Maïga de « crime contre le Mali » et d’ « incitation à la révolte ». Ils oublient sans doute leurs propres propos qui sont le plus souvent empreints de tout sauf de sagesse. Dans la même veine, ils envisagent la mise en commun des efforts des détenteurs des savoirs ancestraux des trois pays de l’AES, avec à la clé l’annonce d’une tournée dans lesdits pays très prochainement.

En début mai, ils demandaient au peuple burkinabè d’élever le Capitaine Ibrahim Traoré au grade de Général d’armée. « Nous formulons cette demande pour qu’elle soit effective au plus tard à la fin de l’année 2025 », déclarait leur porte-parole, Gaoussou Sidiki Minta. ■

MAÏMOUNA DOUMBIA

Le soir de Bamako

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