L’historique de la création de la section des finances du secteur de l’éducation ; les démarches, stratégies et approches pour satisfaire les besoins de ses camarades, les nouvelles revendications déposées sur la table du gouvernement, ont été autres les 3 points essentiels de l’intervention du secrétaire général de la section des finances du secteur de l’éducation, Mr Diodio Samba en compagnie de ses camarades du bureau. C’était lors d’une conférence de presse, le jeudi 4 juillet 2019, à la bourse du travail.
Un sentiment d’injustice et d’abandon des autorités a estimé le secrétaire général de la section des finances du secteur de l’éducation, Mr Diodio Samba. Selon lui, c’est sur décision du programme PISE que des spécialistes des Finances ont été mis à la disposition de l’éducation. Il a indiqué que le constat est que depuis que ces spécialistes des finances sont au service de l’éducation, ils ne bénéficient ni des avantages octroyés par ce ministère à ses agents ni ceux octroyés par le ministère des finances. Selon lui, après la tenue du 1er congrès du syndicat en avril 2014, ils ont élaboré un cahier de charge et déposé au plus haut niveau mais qui n’a pas connu de suite.
Le secrétaire général dira que ce même cahier a été repris en cahier de proposition en 2015 mais que la section n’a reçu que des propositions verbales va-t-il faire savoir. Selon Mr Diodio Samba, en 2019, leur section va encore élaborer une Plate de revendications qui cette fois-ci sera encore déposée sur la table du gouvernement mais qui ne connaîtra pas également de suite. Il a indiqué que c’est cet état de fait qui a amené la section des Finances du secteur de l’éducation à déduire que les autorités sont de mauvaise foi et n’ont nullement l’intention de satisfaire leurs revendications.
Il a rappelé que les financiers de l’éducation sont encore régis par le décret de 1994 et le décret du 18 juillet 1952 qui fixe les primes de suggestion. Il a fait savoir que pour qu’un financier de l’éducation ait 7000 FCFA, il lui faut manipuler 100. Millions de FCFA et pour la prime de suggestion, un agent a 4000 FCFA et un inspecteur a 4333 FCFA. Pourtant, il a fait savoir que le gouvernement a fait une relecture de ces primes chez leurs collègues des impôts et du trésor. « Nous ne bénéficions pas de mesures d’accompagnement ni du côté de l’éducation, ni du côté du ministère des Finances a indiqué le secrétaire général, (pas de primes de rendement, pas d’intendant, c’est-à-dire que les cadres financiers ne sont pas prévus dans les formations.
« Alors que nous assurons l’essentiel du boulot, nous sommes marginalisés » va-t-il faire savoir. Aujourd’hui, selon le secrétaire général, au niveau de l’éducation, il n’y a qu’un seul intendant. Il a au nom de ses camarades demandé au gouvernement, l’octroi d’un plan de carrière aux administrateurs des Finances de l’éducation ; la révision du cadre organique des académies pour les adapter au contexte actuel ; l’élaboration des cadres organiques des enseignements supérieurs, secondaires et professionnels ; un organigramme pour définir les tâches des différents agents ; l’intégration des aides comptables dans la fonction publique de l’Etat ; l’organisation de formations, de recyclage ; faciliter le renforcement de capacité des financiers et l’obtention de congé de formation. En cas d’échec des négociations, la section du secteur des Finances de l’éducation menace observera une grève du lundi 22 au 31 juillet(les jours du DEF), et du 5 et 8 août (jours du BAC), a indiqué le secrétaire général, Diodio Samba.
Fakara Faïnké
Source: Le Républicain