C’est plutôt inhabituel que ce genre d’évènement se produise dans les instances sous-régionales, surtout lorsqu’il s’agit de prestation de serment des parlementaires de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Le 5 avril dernier à Freetown, les membres du CNT ont été décriés par leurs homologues parlementaires par rapport à leur statut de parlementaires de la Communauté.  

La scène est plus parlante, et c’est humiliant pour le pays. Les membres du CNT et avec leur président ont été priés de sortir de la salle. Les raisons sont évidentes, ils n’ont pas le statut de députés. La déclaration de la Cour Constitutionnelle malheureusement, ne répond pas aux critères d’un honorable député d’une Assemblée nationale. 

De ce fait, les anciens députés n’ayant plus de mandat dans le parlement de la sous-région, les membres du CNT eux aussi, n’en siégeront pas.  Donc le Mali sera privé de sièges dans le parlement de la CEDEAO et pendant toute la période de Transition, toute décision pouvant favoriser la Communauté se fera sans le Mali. 

Des conséquences liées certainement au coup d’État du 18 août dernier, qui a permis au partenaire de notre pays de trouver un autre lieu de financement. 

En tout cas, le Mali n’est pas représenté à l’extérieur par ses parlementaires, ce qui est parfois difficile, surtout connaissant le rôle des diplomates dans la conclusion des affaires entre pays. En tout état de cause, ceci montre bien évidemment que les décisions proposées par ceux-ci ne sont valables qu’au Mali. Elles n’ont aucun crédit en dehors du pays.

À suivre   

FOUINEUR

Source : LE COMBAT