Dramane Dembélé, candidat de l’Adéma-PASJ à l’élection présidentielle de 2013 et ancien ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, a été sollicité par de milliers de militants et sympathisants, à être candidat du parti à la prochaine présidentielle.
Les militants de l’Adéma-PASJ, la section Adéma-PASJ de Ségou, le réseau Mali debout, les clubs de soutien et autres associations et sympathisants de Dramane Dembélé ont proposé, voire réclamé la candidature de ce dernier à l’élection présidentielle de juillet prochain. Ils l’ont fait au cours d’un grand meeting dimanche 21 janvier 2018 au Palais.Le Palais de la culture Amadou Hampaté Bah était plein comme un œuf. Les militants de l’Adéma-PASJ, la section Adéma-PASJ de Ségou, le réseau Mali debout, les clubs de soutien et autres associations et sympathisants de Dramane Dembélé se sont retrouvé dans un meeting autour du Nouveau pacte social solidaire (N.P.S.S), un programme ou projet de société pensé par Dramane Dembélé. Le clou de ce meeting a été la recommandation faite au CE de l’Adéma-PASJ de présenter la candidature de Dramane Dembélé à l’élection présidentielle de juillet 2018.
Cette candidature de Dramane Dembélé à la magistrature suprême est amplement méritée. En 2013, il est arrivé 3e , loin devant certains poids lourds de la scène politique nationale à l’élection présidentielle. Rentré dans le gouvernement, « Dra » n’a fait qu’accomplir une mission de l’Abeille, son parti.
Des témoignages au meeting, il est ressorti que Dramane Dembélé est une personne foncièrement sociale. A preuve, les multiples dons et projets réalisés ou en cours au bénéfice des populations de sa contrée et du Mali.
Le meeting a permis davantage de disséminer le projet de société au sein de la population. Pour les militants de l’Adéma-PASJ, l’heure est venue de se mettre debout pour se battre pour un mieux-être. Ils n’entendent pas cautionner atermoiements du Comité exécutif. Celui-ci peine à se décider s’il faut ou non choisir un candidat pour la présidentielle de juillet prochain.
Pour les « meetingeurs », un parti politique n’a pas pour fonctions, seulement la formation, l’éducation du citoyen, mais elle a pour mission principale la conquête du pouvoir. De ce point de vue, l’Adema-PASJ ne saurait se contenter d’accompagner. D’ailleurs pour Dramane Dembélé, contrairement à ce que beaucoup pensent, l’Adéma-PASJ n’a pas fini sa mission historique.
Denis Koné
Les Echos