L’ancien Président nigérian, Goodluck Jonathan est depuis hier soir dans notre capitale. Il est accompagné d’une forte délégation pour une mission de conciliation dans la crise qui secoue notre pays. L’ancien président du Nigéria est censé rapprocher le pouvoir et le mouvement de contestation apparemment irréconciliables depuis le 5 juin passé.

Après la manifestation du 10 juillet dernier qui a connu des fortunes diverses déplorables, le Mouvement M5 a durci le ton.  Ils ont appelé à un rassemblement vendredi 17 juillet soit une semaine après celle qui a mal tourné. Trois jours d’affrontements de vendredi à dimanche ont fait 11 morts et 158 blessés selon le Premier ministre Boubou Cissé.

« La démission est le seul mot d’ordre », a dit Mountaga Tall

lors de la première Conférence de Presse après la libération des leaders du mouvement. Ce message a fait craindre une nouvelle poussée des violences entre manifestants et forces de l’ordre. Dans la foulée un communiqué annonce l’arrivée d’un médiateur de la CEDEAO dans nos murs.

En réalité, la Communauté Internationale s’inquiète de cette escalade à l’issue imprévisible dans un pays déjà confronté aux djihadistes, aux violences de toutes sortes et à la pauvreté, dans une région elle-même tourmentée. Déjà des diplomates de grandes organisations africaines, de l’ONU et de l’Union européenne se sont entretenus avec l’Imam Mahmoud Dicko. Ils s’emploient à désamorcer la crise en rencontrant les protagonistes. À noter que hier soir (…)

KADOASSO I.

Source: nouvelhorizonmali