L’annonce par le gouvernement du scrutin référendaire pour le 18 juin prochain a surpris plus d’un, mais pas l’AIGE. «Cette décision n’a pas surpris l’AIGE en ce sens que, en tant qu’organe chargé de la gestion et l’organisation des élections, nous sommes prêts à tout moment pour assurer la mission qui nous est assignée» a déclaré le président de l’AIGE. Pour Me Cissé, la convocation du collège électoral est une décision «importante» du gouvernement prise en «totale» concertation avec l’AIGE.
Se montrant très rassurant quant aux aptitudes de l’Autorité, Me Cissé croit fermement en l’expérience de ses collègues en matière électorale. «Nous ne sommes pas à nos débuts, nous avons organisé des élections et nous avons les compétences nationales requises… en termes d’organisation des élections ».
Ils sont prêts, dit-il, parce que l’installation des coordinations de l’AIGE est un processus qui a démarré et le travail a été accompli à plus de 90%. A ses dires, les coordinations de l’AIGE sont déjà au niveau national, dans les régions, dans le District de Bamako, au niveau des cercles, au niveau des communes, dans les ambassades et consulats. «Il nous reste la phase de la nomination et de l’installation suivie de la prestation de serment. Il faut savoir qu’en réalité, les processus de l’installation se font en 48 heures» a précisé le président de l’AIGE «Donc, c’est pour vous dire que nous ne sommes pas en retard et nous avons tous les moyens pour pouvoir organiser ces élections».
Ousmane Tangara