Le Président de l’Autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), Me Moustapha Cissé, a reçu la visite de Mme Ahunna Eziakonwa, Sous-Secrétaire générale des Nations Unies, Administratrice adjointe et Directrice du bureau régional pour l’Afrique du PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement), le vendredi 27 octobre 2023, dans ses locaux à Bamako.
Au cours de cette rencontre avec la délégation de la Sous-Secrétaire générale des Nations Unies, Me Cissé a présenté les membres, les missions et les objectifs de l’AIGE. Installée en janvier 2023, ajoute le président, l’AIGE a réussi à organiser l’élection référendaire, le 18 juin 2023, ayant permis au Mali d’avoir une nouvelle constitution en juillet 2022. Par ailleurs, Me Cissé a fait savoir que l’élection présidentielle initialement prévue en février 2024 est reportée pour des raisons techniques. «Notre souci, c’est de tenir des élections propres, transparentes qui feront l’objet de participation de tous les observateurs d’où qu’ils viennent », a-t-il dit.
Arrivée aux environs de 11 heures au siège de l’AIGE à Bamako, Mme Ahunna Eziakonwa, Sous-Secrétaire générale des Nations Unies, Administratrice adjointe et Directrice du bureau régional pour l’Afrique du PNUD, a eu un tête à tête avec le président de l’AIGE, Me Moustapha Cissé. Puis, s’en est suivie une rencontre entre la délégation de Mme Ahunna Eziakonwa et les responsables de l’AIGE. Au cours de cette rencontre, le Président de l’AIGE, Me Cissé a souhaité la bienvenue à Mme Ahunna Eziakonwa. Avant d’ajouter que leur partenaire le plus connu est le PNUD. Pour preuve, dit-il, il y a un Programme d’appui aux réformes électorales au Mali qui est piloté par le PNUD. Selon lui, les élections à venir seront démocratiques et transparentes. Installée en janvier 2023, dit-il, l’AIGE a pour mission d’organiser les élections avec l’appui du ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation. Il a fait savoir que l’AIGE est composée de 15 commissaires avec des coordinations à l’intérieur comme à l’extérieur du pays pour un mandat de 7 ans. « Nous avons réussi à tenir récemment, le 18 juin dernier, l’organisation du référendum constitutionnel qui fait qu’aujourd’hui, notre pays a une nouvelle constitution qui a été adoptée et qui constitue le document fondamental autour duquel s’organise toute la vie administrative, sociale, politique et culturelle du pays. C’est un challenge qu’il fallait réussir et nous l’avons réussi », a déclaré Me Cissé. Par ailleurs, il dira que l’AIGE a un cadre de concertation avec l’ensemble des partis politiques, la société civile et avec l’administration. «Nous avons ici à l’AIGE, l’obligation de sauvegarder la qualité d’électeur, la participation à l’élection de tous les citoyens au Mali sans exclusion et nous avons l’obligation aussi de permettre aux différents candidats de pouvoir jouer le jeu électoral et sauvegarder leurs acquis et leurs avantages à une voix près. Vous savez, il n’y a pas d’élection à 100% propre. Les élections sont toujours sujettes à discussion, à remise en cause, à contestation et c’est ça la beauté de la chose. Il faudrait bien qu’il y ait des contestations pour que nous puissions réguler, améliorer nos pratiques », a souligné Me Cissé. Il a rappelé que l’Etat a mis des moyens à la disposition de l’AIGE pour lui permettre de travailler. Me Moustapha Cissé a mis l’accent sur la formation des agents électoraux pour la bonne marche du processus électoral. Selon lui, l’élection présidentielle initialement prévue en février 2024 est reportée pour des raisons techniques. «Notre souci, c’est de tenir des élections propres, transparentes qui feront l’objet de participation de tous les observateurs d’où qu’ils viennent dans un cadre que nous avons conçu et qui est le cadre règlementaire de l’observation électorale », a conclu le président de l’AIGE. Dans une interview accordée à la presse, Mme Ahunna Eziakonwa, Sous-Secrétaire générale des Nations Unies, Administratrice adjointe et Directrice du bureau régional pour l’Afrique du PNUD, a magnifié le rôle de l’AIGE dans le processus électoral au Mali. «Je suis venu pour témoigner notre soutien et accompagnement au président de l’AIGE. Le PNUD appuie l’AIGE. Nous sommes convaincus que le rôle que l’AIGE joue dans ce pays va être très déterminant en ce qui concerne le futur pour mener à bien cette transition », a conclu Mme Ahunna Eziakonwa.
Aguibou Sogodogo
Le Républicain