Le nouveau ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat, Me Kassoum Tapo, n’est pratiquement plus à présenter.
Cet avocat chevronné qui est en terrain connu voit déjà dans son viseur la révision constitutionnelle qui est un projet phare que son département va conduire pour son aboutissement.
« J’ai eu à travailler sur le projet d’élaboration de la révision constitutionnelle en tant que conseiller spécial du président de la République Ibrahim Boubacar Kéita. Le département se chargera de conduire les discussions et les échanges avec tous les citoyens pour partager le contenu du document et prendre en compte toutes les aspirations de la Nation. ».
Le nouveau ministre des Droits de l’Homme et de la Réforme de l’Etat est avocat aux barreaux de Paris et du Mali. Il tient un cabinet d’avocat à Bamako-Coura. Il a étudié à la Faculté de droit et de lettres de Nice et à l’Université de Paris X Nanterre (France). Il détient plusieurs diplômes, dont un diplôme d’études approfondies (DEA) de droit international public et privé, une maîtrise en droit privé, un DEA de littérature générale et comparée, une maîtrise es lettres et le certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA). Me Tapo peut se prévaloir d’un parcours professionnel impressionnant. Ainsi, il a occupé différents postes professionnels comme secrétaire de la Conférence des avocats au barreau de Paris en 1983. Il a été membre de la commission recours de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en 1986 et président de la Conférence internationale des barreaux (CIB).
Son parcours politique est également intéressant. Il a été élu et réélu député dans la circonscription électorale de Mopti au cours des mandatures 2002-2007 et 2007-2012. Il a occupé le poste de vice-président de l’Assemblée nationale au cours de ces deux mandatures. Il a été membre du Comité exécutif de l’Union parlementaire africaine.
En 2011, il est désigné membre titulaire pour l’Afrique et le Moyen Orient du Comité des droits de l’Homme de l’Union interparlementaire qui a son siège à Genève, avant d’occuper un an plus tard la présidence de ce Comité. En 2015, il est nommé conseiller spécial du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita.
Né le 11 novembre 1955 à Mopti, Me Kassoum Tapo est marié et père de 5 enfants, dont une fille adoptive. Son passe-temps favori est la lecture.
Source: essor