«Le chien aboie, la caravane passe.». C’est par cette assertion que l’on peut expliquer l’attitude d’IBK face au F5-RFP qui exige sa démission pure et simple. Car, comme si de rien ne se passe, IBK continue de les défier. Primo, ils ont fait élire le beau-père Issiaka Sidibé de son fils Karim Kéïta comme président de la Haute Cour de justice. Comme si cela ne suffit pas, il fait nommer Kamissa Camara Segal de la présidence de la République. Et enfin, il reconduit Boubou Cissé à la primature sans un préalable. Quelle défiance !
Pire encore, en sortant de son mutisme, il ne fait que distraire le peuple par un discours incolore, inodore et sans saveur. Finalement, il multiplie les manifestants par zéro en disant que sa porte reste ouverte et sa main tendue. Incroyable mais vrai, il ne fait que s’appuyer sur ses troubadours et laudateurs qui tympanisent, insultent, défient. Mais, pour quelle fin ?
En réalité, IBK, en plus de ceux qu’il a mis à contribution pour une sortie de crise, doit s’assumer par des faits et actes concrets. Au lieu de nous faire croire au père Noël. Car, certains de ses envoyés n’inspirent plus confiance. Ils disent tchou et puis tcha. Le peuple malien n’est plus dupe. Il entend aspirer à de lendemains meilleurs dans la paix et la concorde. Alors, qu’IBK cesse de rêver croyant à la force des armes. Car celui qui règne par les armes, périra par les armes. Qu’Allah sauve le Mali !
Boubacar DABO