L’absence d’IBK à la réhabilitation de cette stèle de Reims allait être une insulte pour l’Afrique mais surtout pour le Mali. Bien qu’à la recherche d’une légitimité nationale à l’issue d’élection contestée et non reconnu par la majorité des candidats, le président légal n’avait d’autre choix que d’être à Reims pour l’honneur du Mali et de l’Afrique.
Calquée de «Samory ka kélèkèdénw» (les sofas de Samory mais en réalité ce n’est pas cela) de la capitale malienne appellation locale, cette stèle de Reims qui avait été enlevée lors de la 2ème guerre mondiale pour mettre en cause la bravoure des africains, se devait d’être réhabilitée. Surtout pour l’histoire de la France avec ses sauveurs d’Afrique lors de la 1ère guerre mondiale (1914-1918). C’est pourquoi en y participant avec un contingent malien pour la célébration de l’armistice, IBK réécrit l’histoire pour le Mali et l’Afrique. Avec le centenaire de l’armistice de 1918 (fin des combats de la 1ère guerre mondiale, 11 Novembre 1918), ce fut l’occasion de dénoncer une paix en danger. Sous le coup de nombreuses menaces sécuritaires, le Mali n’avait aucune raison de manquer à l’appel de la France qui demeure son bourreau dans la crise de son septentrion. Même si elle fait semblant de soutenir le Mali dans la préservation de son unité. Alors, j’apprécie à sa juste valeur, cette visite du mandé massa à cette rencontre qui lui a permis de poser d’autres jalons pour la sortie de la crise sécuritaire de notre pays. Merci pour ce voyage qui en valait vraiment la peine !
Boubacar DABO
Zénith Balé