La misère est la première maladie qui frappe les Maliens. Si rien n’est fait dans les mois à venir, la mal vie frapperait les Maliens pour raison de mauvaise gouvernance. La transition est justement celle où il faut faire preuve à la fois d’imagination et de rigueur: c’est la période où il ne suffit pas de bien poser les problèmes ou de ne pas poser du tout. C’est la période où il faut trouver des solutions d’urgence qui n’hypothèquent pas l’avenir, des solutions d’urgence qui préparent des solutions à moyen et long terme. Un programme d’urgence ne doit pas compromettre toute une politique de développement et ce sont les hommes capables d’élaborer de tels programmes qui doivent être aujourd’hui les aides de nos pompiers de ministres.
L’Inter de Bamako